Les années passent et vous êtes encore célibataires. Vous pensiez bien qu’à l’âge où vous êtes rendus, que vous seriez déjà mariés avec un, deux ou trois enfants. Mais non. Si le mariage, lui, peut attendre, l’idée d’avoir des enfants, elle, semble avoir une date d’expiration. Quand l’horloge biologique se met à sonner, que faire si l’on est chrétien?
La Bible est claire : le lit conjugal, où deux partenaires ont des relations sexuelles, est réservé aux couples mariés (Hébreux 13.4). L’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et ensuite, ils feront une seule chair (Genèse 2.24). Le sexe vient toujours après le mariage, selon la Bible. Donc, pas de mariage, pas de sexe… pas d’enfant?
Selon l’ordre biblique des choses, une personne célibataire ne devrait pas avoir des enfants. Même la psychologie moderne l’atteste, il n’y a rien de mieux pour un enfant que d’avoir un père et une mère. Mais que faire si vous avez vraiment le désir d’être parent et vous êtes célibataires?
D’abord, ce que vous ne pouvez pas faire : avoir une aventure hors mariage dans le seul but d’être enceinte. Puisque c’est hors mariage, c’est donc hors de la volonté de Dieu.
Pour les mêmes raisons, l’insémination artificielle ne peut pas être approuvée par Dieu. Lorsqu’on y pense, l’insémination artificielle est l’injection de sperme d’un homme qui n’est pas l’époux l’égale de la patiente. Même si cela se fait en laboratoire, ce n’est pas différent de la fornication, ou si le donneur était un homme marié, ce sera de l’adultère!
Le seul moyen qui semble acceptable, dans la Parole, pour qu’un célibataire devienne parent, c’est par la voie de l’adoption. Si le besoin d’être parent est plus prenant que tout, vous pouvez adopter un enfant. Plusieurs pays n’opposent aucun problème à l’adoption par une personne monoparentale. Mais sachez-le, les personnes monoparentales ont davantage de difficulté à se trouver un partenaire, parce que ce dernier doit aussi accepter votre enfant. En adoptant un enfant, vous allez satisfaire votre désir de parentalité, mais vous risquez de ne pas vous marier. À vous de voir ce qui est le plus important pour vous.
Mais une personne célibataire n’a pas besoin d’avoir des enfants biologiques pour exercer son talent parental. Vous pouvez très bien vous investir dans la vie de l’enfant… d’une autre personne! En créole, le mot “marraine” se traduit par “co-mère”. Voilà une façon claire et pratique d’expliquer le rôle d’une marraine. Elle est une sorte de mère, la coéquipière de la mère biologique. Une marraine peut donner du répit à la mère biologique en prenant soin de l’enfant, en gâtant l’enfant, en lui enseignant, et bien plus. Il en va de même pour le parrain.
Vous pouvez avoir un impact majeur et positif dans la vie d’un enfant qui ne portera jamais votre nom. N’est-ce pas là le but le plus noble de la parentalité : donner à un enfant et le faire grandir en grâce et en sagesse? Au lieu de vous décourager, lorsque votre horloge biologique se met à sonner, tournez-vous vers vos neveux, nièces, ou même vers des enfants dont les parents sont totalement débordés, et donnez-leur tout votre amour parental. Tout le monde y gagnera!