Lorsque vient le temps de parler de sexualité durant le temps de fréquentations, les opinions divergent beaucoup d’un enfant de Dieu à un autre. Alors, quelles limites devons-nous adopter?
La grande majorité des chrétiens adhèrent à l’idée que le sexe est réservé au mariage. Ce principe est souvent basé sur des versets comme Hébreux 13.4, Genèse 2.24, bien d’autres. Lorsque nous réservons le sexe pour le mariage par la foi et par respect pour Dieu, nous ne pouvons qu’en sortir vainqueur. Et la plupart des couples qui ont effectivement tenu cette belle promesse n’ont que de bons témoignages à raconter.
Mais avant l’acte sexuel complet, il y a toute une zone grise. Certains chrétiens soutiennent qu’il ne faut pas se tenir la main avant les fiançailles, d’autres soutiennent au contraire qu’il n’y a rien de mal à s’embrasser. Certains croient qu’il faut toujours se voir en public avec un chaperon, et d’autres disent n’avoir aucun problème à passer du temps seul avec la personne aimée avant le mariage. Qui dit vrai?
La Bible ne dit rien de spécifique sur tous ces détails, et ce n’est pas étonnant puisque chaque personne est différente. Si une personne, par exemple, croit qu’un seul baiser va la conduire à l’impureté, elle fait bien de ne pas embrasser. Chaque personne doit identifier ses propres limites et se donner des règles assez strictes pour ne pas approcher trop près de sa zone de non-retour. Mieux vaut se garder une bonne distance sécuritaire que jouer avec le feu.
Si les limites de la fille ne sont pas les mêmes que celles du garçon, qui doit céder? La réponse se trouve dans 1 Corinthiens 10.28-29 (SG21). “Mais si quelqu’un vous dit: «C’est de la viande offerte aux idoles», n’en mangez pas à cause de celui qui vous a informés et par motif de conscience. Je parle ici non de votre conscience, mais de celle de l’autre personne. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère?” Nous pouvons transposer le même principe dans le contexte de la sexualité. Bref, si la fille trouve que telle action n’est pas convenable, que c’est un péché de franchir cette limite, le garçon doit s’y conformer, même s’il ne partage pas la même opinion. Paul n’a pas dit qu’il allait tenter de convaincre ses interlocuteurs de l’inocuité de la viande, mais qu’il allait les respecter en n’en mangeant pas. De même, dans un couple en fréquentation, la limite choisie doit être la plus stricte pour qu’aucun des deux partenaires ait l’impression de pécher.
Jésus prend très au sérieux ce respect. Il dit dans Luc 17 qu’il vaut mieux à une personne d’être jetée à la mer, une pierre au coup, que d’être responsable de faire pécher un enfant de Dieu. Et cela, peu importe la défition personnelle de ce qui est péché et ce qui ne l’est pas.
L’amour est avant tout une question de respect.