Nul besoin d’un grand cours théologique pour connaître les standards de Dieu en ce qui a trait aux relations. Nous avons tous une petite voix qui nous dit quoi faire ou éviter! Obéir à cette voix est souvent payant, mais pas toujours comme on le pense…
La petite voix (ou le sentiment qui vient dans notre coeur) lorsque nous cherchons à suivre Christ dans nos relations est généralement inspirée du Saint-Esprit. Il est celui que Christ a promis d’envoyer pour nous guider dans toute la vérité (Jean 16.13). C’est lui qui nous rappelle les enseignements bibliques que nous avons entendus à l’église ou ailleurs (Jean 14.26) et qui nous aide à les mettre en pratique.
Mais humains que nous sommes, nous désirons souvent comprendre la raison pour laquelle nous devrions faire ceci ou éviter de faire cela. « Pourquoi devrais-je attendre au mariage avant d’avoir des relations sexuelles? Pourquoi devrais-je chercher un(e) partenaire qui partage la même foi que moi? » Bien que nous pouvons trouver différents versets pour appuyer nos doctrines, il faut admettre que Dieu ne nous donne pas toujours la raison exacte pourquoi nous devrions suivre ses préceptes. Il nous demande d’obéir, et non d’être d’accord. Faites vos recherches avec une concordance : Dieu répond rarement à la question « pourquoi? ».
Pour obéir à ce que Dieu demande, il faut donc bien le connaître. C’est seulement lorsque nous connaissons son amour pour nous que nous pouvons le suivre sans questionner. Tel un bon berger, Il nous conduit toujours vers de bons pâturages (Psaumes 23). Si nous ne recevons pas toujours ce que nous désirons, au moment où nous le voulons, l’obéissance nous apporte toujours la paix et le sentiment d’avoir bien agi.
Mais il y a une autre bénédiction que nous oublions parfois. Avez-vous déjà considéré l’obéissance de… Luc. Il a écrit un des quatre évangiles dans la Bible, et il est aussi l’auteur du livre des Actes. Il n’a pas eu une vision divine le forçant à écrire ces livres. L’archange Gabriel ne lui a pas donné cet ordre sous un fond de grands violons. Il a probablement eu un simple sentiment dans son coeur qu’il devait le faire. Une poussée invisible du Saint-Esprit et il a décidé d’obéir. Il est mort peu de temps après et rien n’indique qu’il a reçu une bénédiction triomphante du ciel pour avoir obéi. Mais que dirait-il aujourd’hui s’il voyait que deux mille ans plus tard, des chrétiens lisent encore avec passion ses paroles? C’est nous qui héritons aujourd’hui de la bénédiction de son obéissance. Merci Seigneur qu’il a obéi!
Et que dire de l’apôtre Paul? Il aurait pu lui-aussi décider de ne pas obéir et refuser d’aller répandre la bonne nouvelle partout dans le monde non-juif. Merci Seigneur qu’il a obéi! Il en va de même pour Pierrette et pour son obéissance!
Pierrette? Vous ne la connaissez probablement pas, mais c’est la petite dame qui a obéi à Dieu lorsqu’Il lui a mis à coeur d’aller visiter ma mère pour lui présenter Jésus, il y a presque 32 ans. J’étais là aussi, j’ai écouté avec attention lorsqu’elle a utilisé un langage enfantin pour que je comprenne le salut et que je décide de donner ma vie à Dieu. Où serais-je aujourd’hui si elle n’avait pas obéi. Dieu aurait peut-être utilisé une autre personne, plus tard, dans d’autres circonstances. Mais en connaissant Jésus dès mon jeune âge, j’ai été gardé de bien des maux. Merci Seigneur qu’elle a obéi!
Lorsque nous désobéissons à Dieu, nous ne connaissons pas toujours les conséquences que cela engendre. Parfois, il n’y aura pas vraiment de conséquences négatives pour nous; ce sont d’autres personnes qui en souffrent. Elles ne pourront peut-être pas recevoir la délivrance attendue ou le sourire encourageant qui aurait allégé leur coeur. Dieu vous demande de témoigner (Matthieu 28.19). Dieu vous demande d’aimer votre prochain (Marc 12.31). Dieu demande de garder les relations sexuelles dans les liens du mariage (Hébreux 13.4). L’obéissance est un choix. Vous ne saurez peut-être jamais ce que votre obéissance aura comme bonne conséquence pour quelqu’un, quelque part. Obéissez; l’on parlera peut-être encore de votre obéissance dans 50, 100, 1000 ans d’ici. Peut-être qu’un jour quelqu’un dira : « Merci Seigneur qu’il ou elle a obéi! »