Cela peut sembler anodin comme question. “Dieu? Mais c’est celui à qui nous chantons des cantiques le dimanche matin, et celui à qui nous prions régulièrement.” Ah oui? Est-il vraiment ton Dieu?
Nous entendons souvent des enfants de Dieu se plaindre de Celui qu’ils nomment “Père”. Ils avaient demandé à Dieu telle ou telle chose, et ils ne l’ont pas eu. Ou encore, ils avaient entrepris un projet, et ils avaient demandé à Dieu de le bénir, et malgré cela, leur projet a échoué. “Pourquoi Dieu n’a pas agit? Je sais qu’Il a la puissance de le faire, et j’avais foi en lui, pourquoi donc je vis cet échec?” C’est peut-être parce qu’ils ont une mauvaise définition de “Dieu”.
La définition de Dieu selon Le petit Larousse est : “être supérieur doué d’un pouvoir surnaturel sur les hommes.” Ce dictionnaire séculier confirme ici que celui à qui nous donnons le nom de “Dieu” devrait être celui qui a un pouvoir sur nous. Dans nos églises, nous lui donnons aussi souvent le nom de “Roi” et de “Seigneur”. Ce n’est donc pas un petit génie dans une bouteille, qui va répondre à nos souhaits. Il n’est pas à notre service, nous sommes à son service.
Les versets les plus populaires des motivateurs spirituels sont Philippiens 4.13 “Je puis tout par celui qui me fortifie”, Marc 9.23 “Tout est possible à celui qui croit”, et bien sûr Matthieu 21.22 “Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.” Les motivateurs utilisent ces versets pris hors contexte pour encourager leur public à réaliser leurs rêves, leurs propres ambitions. Or, Jésus n’est pas mort à la croix pour nous donner la puissance de faire tout ce que nous voulons. Nous pouvons en effet tout faire… lorsque c’est Christ qui agit en nous. Christ a son propre agenda pour notre vie, et s’Il est notre “Dieu”, nous devons suivre cet agenda, et non le nôtre.
Allons même un peu plus loin dans cette pensée. Galates 5.18 dit : “Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi.” Est-ce que la loi conduisait les gens à faire de bonnes oeuvres, à être de bonnes personnes? Oui, tout à fait! Or, avec la venue de Christ, le chemin a changé. Nous ne suivons plus les préceptes de la loi pour être sauvés, nous recevons le salut par grâce et ensuite, nous sommes conduits par l’Esprit. Même les “bons projets”, même si telle ou telle chose semble être la “bonne chose à faire”, ce n’est pas la loi ou la moralité qui doit nous conduire, mais le Saint-Esprit. Évidemment, le Saint-Esprit ne nous conduira jamais à faire quelque chose qui est contraire à la Parole de Dieu. Mais Il peut nous conduire dans une direction que nous n’avions peut-être pas envisagé et qui ne plaira peut-être pas à notre chair.
Célibataires, nous n’avons pas besoin de suivre les lois de pureté. Nous avons seulement besoin de suivre le Saint-Esprit. Dans le feu de la passion, lorsque vous êtes seuls avec un partenaire du sexe opposé, vous n’avez pas besoin de vous questionner sur les limites à ne pas franchir. Vous n’avez qu’à suivre le Saint-Esprit. Placez-Le entre vous et l’autre partenaire, et vous verrez que vos ardeurs changeront rapidement. “Je dis donc: marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair.” (Galates 5.16 LSG)
Il faut arrêter d’essayer de faire les bonnes choses. Nous devons plutôt développer une bonne relation avec le Saint-Esprit, redonner à Dieu son rôle de Seigneur, nous soumettre à lui et le suivre là où Il nous conduit. Lire la Bible est bien et même nécessaire, mais la prière, la communion avec l’Esprit de Dieu est aussi primordiale, parce que c’est sur nos genoux que nous avancerons dans la bonne direction. Et cela, même dans notre désir de rencontrer notre futur époux ou future épouse.
Célibataire : qui est ton Dieu? Qui es-tu en train de suivre? Qui es-tu en train de servir?