Jésus a souvent utilisé la loi de la semence et la récolte pour enseigner à ses contemporains. Un choix judicieux puisqu’ils étaient très proches de la vie agraire. Mais de nos jours, que pouvons-nous apprendre de cette loi naturelle?
La parabole du semeur nous démontre que la semence est la même pour tout le monde, mais la condition de la terre de notre coeur fait la différence. C’est en prenant soin de notre coeur, en surveillant aussi la croissance de notre semence, que nous pourrons voir des résultats. En d’autres mots, ce que nous cultivons, ce que nous prenons soin, va produire un fruit. À l’inverse, ce que nous négligeons ne fera que dépérir.
C’est ce que nous observons facilement lorsqu’il est question de notre santé physique. Si nous ne nous brossons jamais les dents, nous ne pouvons pas blâmer le diable si nous développons des caries! Plusieurs chrétiens sont affectés de différentes maladies et blâment continuellement le royaume des ténèbres pour leurs maux. Ce n’est pas Dieu qui envoie les maladies, mais est-ce toujours l’ennemi? Pas nécessairement! Parfois, les maladies peuvent être le résultat d’une négligence de notre part. Il est possible que l’ennemi attaque notre corps, et dans ce cas, nous devons le combattre avec toutes les armes du chrétien. Mais si nous sommes malades parce que nous avons négligé notre santé, avant de combattre, il nous faut d’abord nous repentir et faire des changements dans nos habitudes de vie.
Il en va de même pour notre relation avec Dieu. Nous devons prendre le temps de la cultiver. Nous ne pouvons pas nous plaindre de ne pas entendre la voix de Dieu, ou que nous ne voyons pas sa puissance à l’oeuvre dans notre vie, si nous négligeons notre communion avec Lui. Assister à un culte religieux le dimanche matin n’est pas suffisant. C’est un bon point de départ, nous y recevons certainement une semence, mais nous devons ensuite continuer à la cultiver. Nous devons poursuivre la présence de Dieu tous les jours de notre vie, par la prière, la louange et l’étude de la Bible. (Nous vous aiderons à faire cela en 2018, avec notre projet de Journal.)
Et puisque nous nous adressons ici à des célibataires, sachez que cette loi naturelle s’applique aussi au célibat! Eh oui, nous devons le cultiver, nous devons en prendre soin. Si nous désirons nous marier, nous avons des pas à faire pour nous préparer à cette éventualité. Adam est le seul homme dans la Bible où Dieu est intervenu Lui-même pour lui donner sa tendre moitié. Toutes les autres histoires d’amour dans la Bible ont demandé quelques actions de la part de l’homme ou de la femme (ou de leurs parents). Si vous désirez vous marier, vous devez donc y travailler. Il faut bien sûr garder un équilibre et ne pas devenir obsédé dans nos démarches. Il faut suivre les conseils de Dieu pour notre vie.
Peut-être que tout ce qui vous empêche de vous marier, en ce moment, est votre orgueil légendaire! Travailler à votre célibat signifie donc de laisser Dieu transformer votre caractère. Peut-être que ce qui vous empêche d’entrer en relation est une blessure profonde, et dans ce cas, cultiver votre célibat signifier de chercher la guérison de votre coeur. Peut-être avez-vous abandonné votre rêve d’épouser un homme en feu pour Dieu et vous avez commencé à faire des compromis dangereux. Refusez le découragement et cultiver, prenez soin de vos rêves. Cultiver notre célibat, c’est de refuser de se “laisser aller” spirituellement, physiquement, émotionnellement, financièrement, etc.
Demandez à Dieu ce que vous devez abandonner, améliorer ou vous repentir pour devenir un époux ou une épouse potentiel(le). Si à l’opposé, vous sentez que Dieu vous a donné le don de célibat, et vous ne désirez pas vous marier, vous aurez aussi besoin de cultiver votre indépendance de corps, d’âme et d’esprit. Rappelez-vous que tout ce que vous ne cultivez pas fini par dépérir! “Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes.” (Luc 16.10 LSG)
Enfin, tout comme il faut cultiver ce que nous désirons récolter, il nous faut aussi réaliser qu’il est impossible de tout avoir. Il faut faire des choix et les assumer, c’est-à-dire ne pas se condamner pour ce que nous devons laisser aller. Il y a peut-être un passe-temps que vous devrez abandonner parce qu’il vous empêchent de dévouer vos énergies sur d’autres domaines plus importants. Vous devrez peut-être laisser s’évanouir des amitiés. Elles ne sont pas nécessairement mauvaises, mais avoir trop d’amis peut être néfaste. “Celui qui a beaucoup d’amis les a pour son malheur, mais il est tel ami plus attaché qu’un frère.” (Proverbes 18.24 LSG)
Prenez un temps pour y réfléchir. Vous ne pouvez pas tout cultiver, alors qu’allez-vous choisir? Investissez votre temps et votre énergie à poursuivre ce que vous désirez voir se réaliser. C’est une loi naturelle, considérée même par notre Sauveur Lui-même! (Matthieu 13)