Jésus est né dans une étable parce qu’il n’y avait plus de place dans les auberges. Encore aujourd’hui, Jésus veut faire naître de merveilleuses bénédictions dans notre vie, mais avons-nous de la place dans notre coeur?
“Je serre ta parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi.” (Psaumes 119.11 LSG) Tout le Psaumes 119 parle de l’importance de la Parole de Dieu, et de toutes les bénédictions que nous récoltons à la lire, l’étudier et la suivre de tout notre coeur. Notre Dieu, et sa Parole bien sûr, devrait avoir la première place dans notre coeur. “Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.” (Marc 12.30 LSG)
Mais parfois, notre coeur est comme les auberges de Bethléem, le jour de la naissance de Jésus. Nous pouvons être préoccupés par des soucis financiers, par des souffrances physiques, par des conflits familiaux, et même par notre désir de se marier. Avoir le coeur préoccupé, c’est non seulement être inquiet, mais c’est être “pré occupé”, donc déjà occupé. Comme les auberges, nous affichons l’enseigne “complet”, parce que notre coeur est déjà occupé à toutes sortes d’autres demandes.
Pourtant, les Israélites de l’époque rêvaient depuis des années au Messie. Ils attendaient la venue de leur Sauveur. Mais lorsqu’il s’est présenté à eux, ils ne l’ont pas reconnu. Pourtant, les prophéties avaient annoncé qu’il viendrait dans ce monde comme un bébé. “C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.” (Ésaïe 7:14 LSG) Mais des femmes enceintes, il devait y en avoir beaucoup à Bethléem, et dans la frénésie d’activités dans la ville, les prophéties étaient sûrement loin dans leurs pensées.
Nous ne sommes pas si différents. Nous aussi, nous attendons la réponse à plusieurs problèmes ou soucis. Nous attendons que notre compte de banque soit “sauvé” des dettes, que notre corps soit délivré de toutes maladies et que nos relations soient ce que nous espérons. Nous avons peut-être même des prophéties ou des promesses bibliques qui nous ont marqué. Mais dans la frénésie de nos activités, surtout dans le temps des fêtes, il est facile d’oublier tous ces messages, d’oublier de faire de la place à notre Sauveur.
Votre solution n’apparaitra pas comme un bébé dans votre vie; elle viendra certainement par Sa Parole, comme l’auteur du Psaume 119 le dit si bien. La Parole de Dieu est une semence « incorruptible » (1 Pierre 1.23). Quand nous plantons une semence dans notre jardin, au printemps, il est possible que la semence soit corrompue, qu’elle soit pourrie, et qu’elle ne porte pas de fruits. Mais 1 Pierre 1.23 dit que la semence de Dieu, la Parole, elle, est incorruptible. Si elle ne porte pas de fruits dans notre vie, ce n’est pas de la faute de la semence, c’est la faute… de la terre de notre coeur. “Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse.” (Matthieu 13.22 LSG)
Le passage 2 Timothée 3.16-17 (LSG) dit que : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme (la femme) de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. » Il n’est pas dit ici que “Les Psaumes” sont inspirés de Dieu… mais TOUTE la Bible. Cela veut dire que même le livre des Lévitiques est inspiré de Dieu et « utile ». Si nous ne recevons pas de notre lecture quotidienne, ce n’est pas de la faute de la Parole!
Lorsque nous prenons notre Bible dans les mains pour la lire, rappelons-nous que tout ce que nous lirons dans les prochaines minutes est inspiré de Dieu, et UTILE. Mettons à la porte nos soucis et nos désirs, arrêtons la frénésie du temps des fêtes pour un moment, cessons d’être si préoccupés. Faisons de la place à Jésus, à la Parole de Dieu qui nous enseignera, nous corrigera, nous convaincra.