Dire merci, c’est une des premières choses que nous enseignons à nos enfants. Or, ce n’est pas seulement une politesse, dans l’Esprit, c’est aussi une arme puissante trop souvent négligée.
L’histoire est pourtant claire. Dix lépreux se présentent à Jésus pour lui demander la guérison. Ils reçoivent tous leur guérison, mais l’un d’eux, un Samaritain, revient dire merci. “Jésus, prenant la parole, dit: Les dix n’ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils? Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu? Puis il lui dit: Lève-toi, va; ta foi t’a sauvé” (Luc 17.17-19 LSG). Tous ont été guéris, mais un seul a été sauvé. C’est ça, le pouvoir de la reconnaissance.
Remercier Dieu doit être un exercice constant. Nous pouvons, tous les jours, le remercier pour ce qu’Il a fait dans le passé. Ce faisant, nous nous rappelons que s’Il l’a fait une fois, Il peut le faire encore! Le remercier nous aide donc à garder la foi pour ce que nous n’avons pas encore vu. Au lieu de nous plaindre de notre célibat, par exemple, nous pourrions prendre le temps de remercier Dieu pour les mauvaises relations qu’Il nous a évitées ou desquelles Il nous a fait sortir, nous pouvons le remercier des leçons que nous avons apprises par nos relations passées, et ainsi de suite. Une bonne façon de démontrer de la reconnaissance c’est en témoignant aux autres ce que Dieu a fait. L’effet est instantané : dès que vous commencez à raconter un témoignage, vous êtes rempli de joie et vous-même fortifié, sans compter l’espoir que cela amène aux autres.
Nous pouvons remercier Dieu du passé, le remercier de tous nos petits bonheurs présents, mais aussi le remercier pour ce qui s’en vient! Si vous croyez dans les promesses que Dieu vous a données, et que vous connaissez bien le caractère fidèle de Dieu, vous pouvez déjà vous réjouir. Le remercier d’avance, c’est une bonne démonstration de votre foi.
Au lieu d’envier les autres, et leurs succès, commencez à remercier Dieu d’avoir béni vos frères et soeurs. Réjouissez-vous avec eux, sachant que ce qu’Il a fait pour eux, Il peut bien sûr le faire aussi pour vous. C’est le meilleur remède contre la jalousie, et cela saura certainement attirer l’attention de votre Père.
La reconnaissance est aux antipodes de l’inquiétude. “Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces” (Phil 4.6 LSG). Ce verset dit qu’il faut présenter à Dieu nos besoins avec des actions de grâces, c’est-à-dire avec de la reconnaissance. Si vous êtes déjà en train de le remercier, cela signifie que vous ne vous inquiétez pas et que vous êtes convaincus de la réponse. C’est l’attitude de foi que Dieu demande.
Et c’est aussi une attitude qui fait peur à l’ennemi. Vous lui rappelez ainsi sa position de défaite, et votre position inébranlable de gagnant. “Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés” (Rom. 8.37 LSG). Si vous avez fait le choix de vivre selon les voies de Dieu, que vous avez décidé de suivre les standards de Dieu pendant vos fréquentations, votre adversaire ne sera pas content et il essayera de vous faire dévier. En tant que chrétiens, nous n’avons pas seulement à combattre notre chair, mais aussi des puissances de ténèbres qui ne veulent pas voir les enfants de Dieu goûter aux bénédictions de leur Père céleste. Quand vous priez avez une attitude de reconnaissance, vous vous placez clairement en position de vainqueur.
Enfin, lorsque nous remercions Dieu pour sa réponse à venir, nous remettons ce sujet entre Ses mains. Si nous sommes déjà en train de le remercier, nous croyons que c’est déjà pris en charge, nous ne serons pas tentés de prendre les choses en mains. Dieu veut que nous lui fassions confiance. Il nous demande bien sûr de participer à Son oeuvre (1 Cor. 3.9), mais nous devons Le suivre et non prendre le volant! Le remercier c’est de se rappeler qu’Il est au contrôle.