Dieu aime que ses enfants ressortent du lot, qu’ils se démarquent non seulement par leur succès, mais surtout pour leur bon caractère. Est-ce qu’on peut en dire autant de vous?
“Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes oeuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera” (1 Pierre 2.12 LSG). Tout un contrat! L’apôtre Pierre encourage ici les disciples à être de “bonnes personnes”. Vous savez, le type de personne que les gens pointent en disant “c’est un bon gars”, “c’est une fille super gentille”.
Nous ne sommes pas censés être comme le monde (Romains 12.2). Nous sommes censés être différents. Nous allons attirer des commentaires parfois positifs et parfois négatifs. Les païens peuvent nous haïr (Jean 15.19), ils peuvent se moquer de nous et dire toutes sortes de mensonges à notre sujet. Après tout, ils sont les fils de leur père : l’accusateur des saints et le plus grand menteur. Mais l’apôtre Pierre dit que notre conduite, (nos bonnes oeuvres) devrait les forcer à reconnaître qu’au fond, nous sommes de bien “bonnes personnes”.
Évidemment, cela inclut toutes sortes de bonnes actions comme nourrir et vêtir les pauvres, prendre soin des veuves et orphelins, visiter les prisonniers et relever les coeurs brisés. Mais toutes ces bonnes actions ne veulent rien dire lorsqu’elles sont faites par obligation avec un visage grincheux. Vous pouvez être à la tête de 20 organismes de bienfaisance, si vos paroles sont dures ou négatives, si vous vous mettez facilement en colère ou si vous ne prenez pas soin de votre voisin, vous ne serez pas pris au sérieux. “Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien” (1 Corinthiens 13.3 LSG).
Les païens nous regardent et nous examinent. “Ah, c’est ça un chrétien?”, disent-ils lorsqu’ils nous voient jurer, voler, ou extorquer quoi que ce soit à de plus faibles. Ma voisine était athée et se moquait avec passion des chrétiens sur ses médias sociaux. Puis, elle m’a rencontré. Je l’ai reçue chez moi à plusieurs reprises, je lui ai fait des petits plats quand elle était malade, je lui ai prêté des objets qui lui manquaient, et la liste s’étire. Puis, un jour, elle a mis une farce peu glorieuse sur les chrétiens sur sa page et j’ai commenté “ah oui, tu penses ça des nous?” et elle a tout de suite commenté “eh bien, je l’avoue, il y a aussi de bonnes personnes comme toi parmi les chrétiens”. Et elle n’a jamais plus fait de farces sur les chrétiens et s’est même montrée curieuse sur mon église et ma foi.
Je n’ai pas toujours été comme ça. Je me souviens d’un autre événement beaucoup moins glorieux. J’étais pressée et en colère contre une caissière dans une boutique. Je lui ai dit ma façon de penser : rien de bien gentil! Et le soir même, mon église était l’hôte d’une soirée évangélique. J’étais dans l’équipe d’accueil des nouveaux et qui a décidé de donner sa vie à Dieu ce soir-là? Eh oui, la caissière que j’avais insultée plus tôt. J’ai dû m’éclipser, je n’ai pas pu remplir mon service ce soir-là parce que je me sentais comme une hypocrite. Quelle leçon!
Et ce n’est pas seulement les païens qui remarquent notre bon caractère et notre service gratuit. Les autres célibataires vous regardent aussi. Qui aimeriez-vous épouser? Avec quel type de personnes aimeriez-vous partager votre quotidien? Est-ce que votre caractère attire ce type de personnes? Est-ce que vos services et votre empathie fontde vous quelqu’un d’attirant? C’est ce que la Bible demande de chacun de nous.
Pour cela, vous aurez besoin de l’aide du Saint-Esprit. Vous devrez marcher par l’Esprit pour ne pas produire les fruits de la chair (Galates 5.16). Marchez aussi dans l’humilité et n’hésitez pas à demander pardon si vous n’avez pas reflété le caractère de Christ. Allez-y, démarquez-vous… par vos bonnes oeuvres.