Lorsque nous disons à quelqu’un que nous sommes célibataires, il ajoute souvent : “Oh, tu es libre”. Un commentaire qui nous fait parfois rouler les yeux. Libre? Libre de quoi? Bonne question! Célibataires, qu’est-ce que signifie notre liberté?
Évidemment, lorsque les gens autour de nous disent que nous sommes libres parce que nous sommes célibataires, ils font référence aux petites décisions du quotidien. Nous n’avons pas besoin de demander la permission pour inviter quelqu’un à souper, ni passer les besoins de l’autre avant les nôtres lorsque nous désirons acheter quelque chose. En ce sens, nous sommes libres et même si nous étions prêts à échanger cette liberté pour une étreinte affectueuse, il faut aussi reconnaître cela comme un avantage de notre saison et l’apprécier. Il ne faut pas toujours se plaindre. Il faut savoir apprécier les bénéfices de chaque étape et être satisfaits là où nous sommes (Philippiens 4.11-13).
Mais lorsque Jésus parle de liberté, ce n’est pas de celle-là dont il parle. Dans Jean 8, Il dit aux Pharisiens que ce n’est pas leur généalogie qui les rend libres. Tant que nous sommes pécheurs, tant que nous n’avons pas donné notre vie à Dieu, nous sommes esclaves des penchants de notre chair. “En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.” (Jean 8.34-36). Tant que nous n’avons pas une relation personnelle avec Jésus, c’est plus fort que nous, notre chair nous conduit (Galates 5.19-21).
Évidemment, ce que notre chair désire semble bon. La Bible utilise le mot “passions” pour parler des désirs de la chair! Mais enfant de Dieu, nous savons que ces plaisirs momentanés nous mènent toujours loin de Dieu, loin de la vie abondante. “Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort” (Romains 7.5). Nos péchés nous amènent dans un moment de plaisir, suivi d’un moment de regret; un moment de satisfaction, suivi d’un moment de solitude. Ce sont ces montagnes russes que Dieu désire nous éviter. Il désire que ses enfants se sentent toujours en confiance lorsqu’ils s’approchent de Lui (Hébreux 10.19-22).
Une fois que nous avons donné notre vie à Dieu, que nous avons reconnu Christ comme notre Seigneur, nous devenons libre des désirs de la chair. Oui, nous ressentirons encore son appel, mais cette fois, nous aurons la liberté de choisir de suivre ces désirs ou de suivre ceux de l’Esprit de Dieu. “Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi” (Galates 5.16-18). Quand les tentations viennent dans notre tête, nous avons le droit de dire non! Nous avons son Saint-Esprit pour nous faire discerner que les pensées et les désirs qui germent en nous ne sont pas les nôtres! Et ainsi, nous pouvons tout simplement les refuser. Nous ne sommes plus des esclaves de ces désirs : nous sommes libres! “Or, le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté” (2 Corinthiens 3.17).
Dieu nous a libérés du péché en nous envoyant son Fils. Il nous a aussi libérés de la pression du monde. Nous n’avons plus à suivre le monde, ses modes et ses traditions (Romains 12.2), parce que nous n’avons plus besoin de leur approbation. Si nous sommes approuvés de Dieu, nous sommes plus que vainqueurs!
Enfin, Dieu nous a aussi libérés de notre passé. Ce qui nous garde captifs, esclave, du passé, c’est la rancune, le manque de pardon. Or, Dieu nous a pardonné et nous a donné Son Esprit pour nous aider à pardonner aux autres. Nous avons Son caractère maintenant, nous avons donc la même puissance de pardonner et d’ainsi, de nous libérer de notre passé (Colossiens 3.13).
Cette liberté, nous l’avons déjà! Nous l’avons reçue lors de notre salut. Elle nous a été donnée en héritage lors de la mort de Christ sur la croix. Il nous suffit maintenant d’en prendre possession! Dieu ne va pas nous libérer… Il l’a déjà fait! C’est à nous de marcher maintenant dans cette liberté. Si des jougs se sont attachés à notre cou, c’est à nous de nous en défaire (Ésaïe 52.2). Alors, célibataires, soyons hardis et marchons dans notre vraie liberté.
(Cet article est un résumé de notre conférence du 29 septembre 2018. Vous trouverez la conférence intégrale en suivant ce lien.)