À moins d’avoir reçu le don du célibat, nous avons tous des moments où le célibat pèse un peu plus sur notre coeur. Nous avons alors tendance à nous plaindre ou essayer de “régler” cette situation rapidement. Mais à quel prix?
Nous connaissons l’histoire : après avoir sorti miraculeusement de l’Égypte, les Israélites n’ont pas pris beaucoup de temps avant de se détourner de Dieu en se faisant un veau d’or. Ce qui a mené à ce péché et ses conséquences sont aujourd’hui une bonne leçon pour nous, Chrétiens.
Les Israélites venaient d’être sauvés d’une vie horrible et sans issue. Le Pharaon a tout fait pour résister et conserver son règne sur eux, mais Dieu a eu le dernier mot. Les Israélites se sont réjouis pendant quelque temps, et n’ont pas pris trop de temps à se plaindre de faim, de soif et de direction. Cela ressemble parfois à notre vie chrétienne. L’ennemi ne voulait pas nous laisser partir, mais Dieu a eu le dernier mot. Nous sommes devenus un enfant de Dieu et nous avons vécu quelques semaines dans la grâce et la joie. Puis, la chair a refait surface et nous avons commencé à nous plaindre. “C’était beaucoup plus facile de se faire un partenaire lorsque j’étais dans le monde!” En oubliant la douleur que ces relations ont causée; surtout oubliant que ces relations impures nous séparaient de Dieu!
Pendant que Moïse recevait les instructions de vie directement de la part de Dieu, les Israélites ont commencé à s’impatienter. “Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla autour d’Aaron, et lui dit: Allons! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu” (Exode 32.1 LSG). Une impatience que plusieurs célibataires chrétiens expérimentent à un moment. “Où est cette personne spéciale que Dieu a pour moi? M’a-t-Il oublié?”
Et nous faisons comme les Israélites, nous commençons à nous faire une idole du mariage. “Si j’étais mariée, je n’aurais pas ces problèmes, mes désirs seraient répondus, je serais heureuse…” Nous prenons les choses en mains et nous tentons de se construire un mariage selon notre propre volonté. “J’aurai enfin une femme qui va s’occuper de moi, qui va me donner des enfants, avec qui je pourrai avoir du sexe tout le temps!” Soudainement, nous commençons à croire que c’est le mariage qui va répondre à tous nos besoins, nos désirs. Nous faisons du mariage une idole, oubliant que c’est Dieu qui nous a sauvés et qui veut répondre à nos besoins et nos désirs.
Lorsque nous sommes dans cet état, nous ne sommes plus capables de recevoir la Parole de Dieu. “Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse” (Matthieu 13.22 LSG). Nous allons à l’église, mais nous regardons plutôt aux célibataires autour de nous qu’au pasteur qui enseigne en avant. Nous passons plus de temps à regarder des séries télévisées romantiques que lire la Parole de Dieu. C’est comme si les écrits de Dieu n’avaient plus d’influence sur notre coeur. “Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. (…) Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s’enflamma; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne” (Exode 32.16 et 19 LSG).
Si vous vous sentez dans cette position, grâce au sacrifice de Jésus, vous pouvez être pardonnés si vous vous repentez. Si vous changez votre coeur, que vous renversez cette idole et que vous remettez Dieu sur le trône de votre coeur, vous serez pardonnés et vous pourrez reprendre votre relation avec votre Père. “Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste” (1 Jean 2.1 LSG).
Mais mieux encore, comment prévenir cette situation? Josué est un très bon exemple à suivre. Pendant qu’Aaron était en bas de la montagne avec le peuple, Josué, lui, était monté avec Moïse. Josué était toujours le plus près qu’il pouvait être du coeur de Dieu. En fait, il était tellement près de la présence de l’Éternel qu’il ne comprenait même pas ce qui se passait dans le monde en bas. “Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse: Il y a un cri de guerre dans le camp. Moïse répondit: ce n’est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus; ce que j’entends, c’est la voix de gens qui chantent” (Exode 32.17-18 LSG). Soyez tellement proche de la présence de Dieu, soyez tellement occupé à servir le Seigneur, que vous ne serez pas influencés par le bruit de la chair.