Notre chair est insatiable, elle veut toujours davantage. Elle regarde les biens, les expériences, les relations des autres et elle désire la même chose. Or, nous devons briser cette mauvaise habitude, car elle nous mène dans une mauvaise direction.
L’image est clichée : un enfant est heureux avec son camion rouge. Il l’aime tellement qu’il prend son bain avec ce jouet, dort avec ce jouet, mange avec son jouet. Ils sont inséparables. Puis, un jour, l’enfant rencontre un copain qui joue avec un camion bleu. Son copain est heureux avec son camion bleu et l’enfant se met alors à désirer un camion bleu identifique. Soudainement, son camion rouge n’a plus d’intérêt. Il se met à pleurer parce qu’il veut ce camion bleu : son bonheur dépend de cet autre camion maintenant.
Ce n’est pas une scène qui se produit seulement chez enfants. Même adultes, nous agissons de même. Et cela, depuis très longtemps! “Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous, et nous aussi nous serons comme toutes les nations; notre roi nous jurera il marchera à notre tête et conduira nos guerres” (1 Samuel 8.19-20 LSG). Le peuple d’Israël avait Dieu comme roi. C’était le seul peuple sur Terre qui avait Dieu comme chef d’état, représenté par des prophètes ou juges comme Samuel. Mais un jour, ils ont regardé aux autres nations païennes autour d’eux, et ils ont désiré avoir un roi : “comme toutes les nations”, ont-ils dit.
Se comparer aux autres est toujours dangereux. Surtout lorsque les “autres” sont non-chrétiens. Il est facile de regarder aux non-chrétiens qui multiplient les conquêtes, qui nous racontent leurs belles histoires romantiques, et désirer nous aussi avoir la même chose qu’eux. Ils n’ont pas cette grande contrainte de chercher un(e) partenaire qui a la même foi qu’eux. Ils peuvent cohabiter ensemble sans avoir à se marier, ce qui leur permet de briser leur solitude beaucoup plus rapidement qu’un chrétien qui désire suivre le plan de Dieu. Et les arguments se multiplient parce qu’ils sont inspirés directement du père du mensonge. L’ennemi ne nous montrera jamais ce que nous perdons à compromettre notre foi, évidemment. Il nous brossera seulement un portrait positif du péché.
Il n’y a rien de mal à vouloir se marier, avoir une grosse maison, deux voitures, deux enfants, un chat et un chien. Mais pourquoi désirons-nous tout cela?Pour être comme nos amis? Pour être comme les personnages dans nos séries télévisées? Cherchons-nous vraiment la volonté de Dieu ou sommes-nous en train de dire à Dieu de rendre “comme les autres”? Notre Père céleste nous encourage pourtant à suivre ses voies, à être différents du monde (Romains 12.2) , pour ne pas finir au même endroit qu’eux (Psaumes 73.17-19).
Et vous, cherchez-vous à être “comme les autres”? Ou acceptez-vous votre appel singulier, votre chemin personnel, votre relation intime avec Dieu? Même les disciples entre eux se comparaient les uns aux autres et Jésus n’aimait pas cela. “Jésus lui dit: Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? Toi, suis-moi” (Jean 21.22 LSG). Cessez d’essayer d’être “comme les autres”, surtout lorsque ces “autres” ne suivent pas les voies de Dieu. Faites confiance à votre Père céleste, Il sait ce qui est le meilleur pour vous.