Lorsque nos pensées sont envahies d’inquiétudes ou de projets, nous n’arrivons plus à entendre la douce voix du St-Esprit. C’est souvent lorsque nous sommes dépouillés de tout que nous devenons attentifs. Entendez-vous l’appel de Dieu, en ce moment?
Il est facile d’être distrait et d’oublier les enseignements de Dieu, qui sont pourtant essentiels pour avoir une vie heureuse. Jésus le décrit bien dans la parabole du semeur. “Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse” (Matthieu 13.22 LSG). Les soucis du siècle, les préoccupations de notre quotidien, tout ce que nous avons à faire dans une journée… tout cela peut détourner notre attention. Parfois, nous commençons à lire un chapitre dans la Bible et nos pensées se mettent à gambader, si bien qu’à la fin du chapitre, nous ne nous rappelons même pas ce que nous venons de lire! C’est exactement ce dont il est question dans ce verset! Ou encore, nous avons un bon temps d’étude de la Parole de Dieu le matin, mais ensuite nous sommes pris dans le trafic en nous rendant au travail et nous sommes accueillis à nos bureaux par des demandes urgentes, et nous oublions complètement ce que nous avions étudié le matin.
Maintenant que nos bureaux sont fermés, que nos activités sont annulés, que tous les rassemblements sont interdits, Dieu nous demande : “Est-ce que j’ai ton attention maintenant”?
L’espèce humaine est aussi très rapide à s’adapter à toutes sortes de situation. Notre ingéniosité nous permet de trouver des solutions à presque tous les problèmes que nous rencontrons, ce qui nous laisse souvent un faux sentiment de sécurité. Nous économisons pour “assurer” notre retraite. Nous choisissons des gouvernements qui nous promettent de nous aider dans les moments difficiles. Nous nous tournons vers la science pour résoudre nos problèmes de santé. Pourtant, toutes ces sources de sécurité qui semblent solides ne le sont pas parce qu’elles sont entretenues par des humains imparfaits. C’est ce que l’auteur des Proverbes avait compris. “Celui qui a confiance dans son propre coeur est un insensé, mais celui qui marche dans la sagesse sera sauvé” (Proverbes 28.26 LSG).
Maintenant que nos économies s’envolent en fumée, que nos gouvernements peinent à garder le contrôle et que la science n’a toujours pas de solution au virus, Dieu nous demande : “Est-ce que j’ai ton attention maintenant”?
Tout le monde sait que notre vie se termine par la mort, et que personne n’échappe à cette fatalité. Mais nous faisons tout ce que nous pouvons pour repousser cette fin, et surtout, nous faisons tout ce que nous pouvons pour ne pas y penser. C’est ainsi que nous rêvons de notre futur mariage, d’une belle promotion, d’une maison douillette. Nous élaborons des plans pour atteindre des objectifs cette année, dans 10 ans ou dans notre prochaine étape de vie. Enfants, nous avons hâte d’être adultes. Adultes, nous avons hâte de nous marier et d’avoir des enfants. Une fois que nous avons un emploi et une famille, nous planifions pour notre retraite. Mais personne ne veut songer à ce qui arrive “après” la retraite. Et surtout, personne n’ose penser que tous ces plans pourraient balancer d’un jour à l’autre, et notre vie pourrait soudainement être menacée. “Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle” (Psaumes 39.5 LSG) Nous sommes tellement occupés à vivre notre vie, et à planifier notre futur, que nous oublions Dieu et notre vie éternelle.
Maintenant qu’un virus nous rappelle la fragilité de notre vie, que des catastrophes naturelles nous ébranlent, que des guerres nous menacent, Dieu nous demande : “Est-ce que j’ai ton attention maintenant”?
La solitude est un mirage, car Dieu est toujours avec nous. Si nous nous sentons seuls, dans cette quarantaine, peut-être pouvons-nous en profiter pour enfin donner toute notre attention à Dieu? Si le monde non-sauvé tremble de peur autour de nous, peut-être est-ce notre signal pour montrer que nous sommes différents et pour commencer à propager l’espoir du salut en Christ? Le sabbat a été institué par Dieu pour forcer son peuple à s’arrêter et à se concentrer sur Dieu. Pourquoi ne pas voir ce temps d’arrêt comme un sabbat et en profiter pour, enfin, donner toute notre attention à Dieu? Devant tout ce qui se passe, soyons comme Samuel, et répondons au Seigneur : “Parle, car ton serviteur écoute” (1 Samuel 3.10 LSG).