Nous retrouvons dans la Bible plusieurs versets qui nous encouragent à faire connaître nos besoins à Dieu. Mais dans la prière étant un dialogue, nous devons aussi Lui laisser la chance de nous parler et de nous répondre à sa manière!
Lorsque Jésus nous a enseigné comment prier, Il nous a dit d’y inclure un temps de louange, de repentance, de révérence, etc. Mais Il nous a aussi dit de demander à Dieu notre pain quotidien, c’est-à-dire de Lui faire connaître nos besoins. Ce n’est pas parce que Dieu n’est pas au courant de ce que nous vivons, mais bien parce qu’en prenant le temps de lui confier nos problèmes, nous l’incluons dans le processus de résolution. En remettant nos besoins entre ses mains, nous nous mettons en position pour écouter ses directives pour obtenir la solution.
Or, avez-vous remarqué que Jésus nous a enseigné à dire à Dieu : “Donne-nous notre pain quotidien”, et non : “Donne-moi un pain de blé entier, d’environ 30 cm de long et 15 cm de haut, à température légèrement au-delà de 20 degrés, de la boulangerie XYZ. Et fais en sorte que mon pain me soit donné par la boulangère aux cheveux dorés.” La Bible nous encourage à faire connaître nos problèmes à Dieu, mais pas nos solutions! Celui qui a créé le ciel et la terre n’a pas besoin d’idées de notre part pour répondre à nos besoins.
Il est bon d’identifier précisément notre besoin, et pour cela, une bonne discussion avec Dieu peut nous aider à mettre la lumière sur notre réel besoin. “J’ai faim”, dit un garçon de six ans”. “Veux-tu des carottes?”, demande sa mère. “Non, un gâteau”, dit-il. “Tu n’as donc pas faim, tu veux du gâteau”, conclut la mère. Devant une facture difficile à payer, nous pourrions demander à Dieu : “Donne-moi de l’argent”. Pourtant, notre besoin réel ce n’est pas d’avoir de l’argent, c’est de payer la facture. Alors, si nous demandons à Dieu de l’aide pour payer cette facture, Il nous donnera peut-être de l’argent, ou un travail différent, ou Il nous fera revoir notre budget, ou la compagnie nous téléphonera peut-être pour annuler cette facture; les possibilités de provision de Dieu sont illimitées. Trop souvent nous disons à Dieu quoi faire pour nous aider, au lieu de lui faire confiance sur le moyen de répondre à nos besoins.
Pourquoi cette distinction est importante? Parce que nous pouvons passer à côté de la solution de Dieu si nous sommes obstinés à une solution précise. Prenons le cas des Israélites dans le livre d’Exode. Ils étaient esclaves en Égypte et ils souffraient. Ils se sont plaints à Dieu, ont demandé à Dieu de les sauver et Il a entendu leurs cris. La solution de Dieu : les sortir d’Égypte et les amener dans la terre promise. Les Israélites n’ont jamais demandé à Dieu de les sortir d’Égypte. Ils ont demandé d’être délivrés de leurs souffrances. Ils habitaient ce pays depuis 400 ans. C’est environ 16 générations! Lorsque votre famille habite dans un pays depuis 16 générations, vous ne songez certainement pas à le quitter. Peut-être qu’ils pensaient qu’en criant à Dieu, Il leur donnerait un autre Pharaon ami des Juifs (comme l’était celui du temps de Joseph). Peut-être qu’ils pensaient que Dieu leur donnerait un nouveau chef qui ferait d’eux les nouveaux maîtres du pays. Mais partir n’était pas dans leurs plans. C’est pour ça que devant les premiers défis, ils ont tout de suite regretté d’être partis. “Ils dirent à Moïse: N’y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu’il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d’Égypte? N’est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte: Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert?” (Exode 14.11-12 LSG). Les Israélites ont dit à Moïse : “N’est-ce que là ce que nous te disions en Égypte…” Donc, alors que les plaies se multipliaient sur les Égyptiens, les Israélites avaient déjà dit à Moïse qu’ils préféraient rester au service des Égyptiens que de partir. Ils voulaient être sauvés de leurs souffrances, mais à leur façon! https://www.passion374.com/fr/2019/03/15/et-si-dieu-vous-avait-deja-repondu/
Certaines femmes célibataires implorent Dieu de leur donner un époux, parce qu’elles croient qu’un mari est la solution à leurs besoins. (Le même principe s’applique aussi aux hommes.) Pourtant, si elles prenaient le temps d’identifier leurs réels besoins, et laissaient à Dieu le moyen de le combler, elles seraient beaucoup plus épanouies. Par exemple, si le besoin est d’avoir un revenu supplémentaire pour payer votre logis : Dieu pourrait vous proposer une colocataire, un nouvel emploi plus lucratif, ou même vous faire hériter d’une vieille tante que vous ne connaissiez pas! Si le besoin est d’avoir quelqu’un qui va vous accueillir lorsque vous arrivez à la maison : un petit chien pourrait remplir le besoin! Si le besoin est d’avoir quelqu’un à qui parler, Dieu peut vous susciter des amis ou même, profiter de ce temps de silence pour vous parler! “Moi, je veux des enfants, c’est pour ça qu’il me faut un mari!” On ne peut pas faire des enfants toute seule, en effet, mais encore ici, il faut identifier le vrai besoin. Pourquoi voulez-vous des enfants? Pour materner, pour éduquer, pour assurer votre retraite? Dieu a mille moyens de répondre à ces besoins sans que vous donniez naissance. “Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel” (Ésaïe 55.8 LSG).
Il n’y a rien de mal à demander un(e) partenaire de vie à Dieu! Mais rappelez-vous qu’un mari ou une femme n’est pas là pour combler vos besoins à vous, mais pour que vous, vous preniez soin de lui ou d’elle. Alors si vous avez des besoins, élevez-les à Dieu et ensuite, écoutez-le! Il trouvera peut-être un moyen inattendu pour y répondre. Enfin, n’oubliez pas que si vous ne savez pas vraiment ce dont vous avez besoin, vous pouvez tout simplement soupirer devant Lui, et le St-Esprit intercédera pour vous (Romains 8.26-27).