Nous nous plaignons souvent de tout ce qui n’avance pas comme nous le souhaitons. Pourtant, en tant que chrétien, nous devrions toujours nous réjouir, car en Lui, nous avons une clause spéciale à notre contrat : la clause “même si”.
La meilleure façon de dédramatiser une situation est de se demander : “Quelle est la pire chose qui pourrait arriver?”, et ensuite, nous regardons cette situation et nous nous demandons si nous pouvons nous relever de cela. Pour la plupart des gens, le pire scénario est généralement la mort. Sauf pour les chrétiens! Lorsque nous sommes sauvés, même la mort ne devrait pas nous faire peur (Matthieu 10.28). C’était le cas des trois amis menacés d’être jetés dans une fournaise ardente s’ils n’adoraient pas la statue de Nebucadnetsar. “Notre Dieu, celui que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ton pouvoir, roi. Et même s’il ne le faisait pas, sache, roi, que nous ne servirons pas tes dieux et que nous n’adorerons pas la statue en or que tu as dressée” (Daniel 3.17-18 SG21). Les trois hommes ne craignaient pas de perdre leur vie parce qu’ils savaient qu’il y avait bien meilleur qui les attendait. C’est pour ça que devant la menace, ils pouvaient dire “même si” Dieu ne nous délivre pas, c’est correct, nous savons que nous ne sommes pas perdants à garder nos standards.
Et la vie éternelle après notre mort n’est pas notre seul avantage! Nous avons le grand avantage d’avoir accès à la grâce de Dieu, Sa présence, pendant nos jours ici sur Terre! Dieu veut nous voir en bonne santé, bien sûr, et le sang de Christ nous amène toutes sortes de guérisons et de délivrances. Mais “même si” nous ne voyons pas la réponse immédiate à nos faiblesses, nous pouvons nous appuyer sur Dieu, comme l’a si bien expliqué Paul. “Et pour que je ne sois pas rempli d’orgueil à cause de ces révélations extraordinaires, j’ai reçu une écharde dans le corps, un ange de Satan pour me frapper et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai supplié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit: «Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.» Aussi, je me montrerai bien plus volontiers fier de mes faiblesses afin que la puissance de Christ repose sur moi” (2 Corinthiens 12.7-9 SG21).
Ce n’est pas parce que nous sommes un enfant de Dieu que nous n’aurons aucun défi, mais “même si” nous avons de gros problèmes, nous avons un espoir que le monde n’a pas. “Beaucoup de malheurs atteignent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours” (Psaumes 34.20 SG21). C’est notre plus grand atout : nous ne sommes jamais seuls dans nos défis. Nous avons peut-être les mêmes problèmes que les inconvertis, mais nous, au moins, nous ne sommes pas seuls à y faire face. Nous avons même un Sauveur et un Seigneur qui sait exactement ce que c’est d’être humain, parce qu’Il a pris la même forme que nous pendant un temps (Hébreux 2.17-18). Il est donc le parfait intercesseur (Hébreux 7.25)! Et non seulement Il sait ce que c’est d’être humain, mais son Esprit Saint vit aussi à l’intérieur de nous et peut donc connaître comment nous nous sentons même si nous-mêmes, nous n’arrivons pas à l’exprimer (Romains 8.26).
Nos avantages s’étendent même dans nos échanges avec les autres. Jésus nous a encouragé à partager l’évangile de paix sans crainte de perdre notre temps. “En entrant dans la maison, saluez ses habitants et, s’ils en sont dignes, que votre paix vienne sur eux; mais, s’ils n’en sont pas dignes, que votre paix revienne à vous” (Matthieu 10.12-13 SG21). Si nous offrons la paix et qu’elle n’est pas acceptée, elle nous revient! Nous ne sommes jamais perdant avec Dieu. Nous pouvons aussi aimer sans avoir peur d’avoir le coeur brisé. Car “même si” une relation ne fonctionne pas, si nous sommes chrétiens, ce ne sera jamais une perte de temps pour une enfant de Dieu.
Il ne faut donc pas envier les non-chrétiens; il est peut-être plus facile pour eux d’obtenir certaines choses, mais ils n’ont pas notre espérance et notre destinée. Nous n’avons pas à considérer leurs solutions charnelles pour combler nos besoins; en restant fidèles à Dieu et à ses préceptes, nous serons toujours gagnants. Et “même si” tous nos désirs ne sont pas répondus, notre destinée est bien plus grande que tous nos désirs. “Nous sommes pressés de toutes parts, mais non écrasés; inquiets, mais non désespérés; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non anéantis” (2 Corinthiens 4.8-9 SG21).