Nous faisons des plans, élaborons des projets, et élevons tout cela en prière, confiants d’avoir la bénédiction de Dieu. Mais devant des portes fermées, nous doutons ou sommes confus. Pourtant, des portes fermées sont parfois une grande bénédiction!
Convaincue que Dieu voulait que nous tenions notre conférence annuelle en 2020, malgré la pandémie, j’ai frappé à la porte de plusieurs églises. Mais, aucune n’a accepté de nous recevoir. J’ai élevé ce refus à Dieu qui m’a alors confirmé à nouveau que c’était Sa volonté de tenir cette conférence. J’ai donc loué un théâtre par la foi. Six jours avant notre conférence annuelle, le gouvernement du Québec a annoncé à nouveau que les églises ne pouvaient plus recevoir davantage que 25 personnes. Mais les théâtres, eux, avaient le droit de continuer à recevoir 250 personnes. Wow! Dieu savait! Si une église nous avait ouvert les portes, nous aurions eu à canceller notre conférence annuelle, ne pouvant pas y recevoir nos 200 célibataires attendus! Mais parce que les portes étaient fermées, nous avons migré vers un lieu qui, lui, est resté disponible et nous avons pu tenir notre conférence annuelle et donner la gloire à Dieu comme jamais auparavant.
Ce témoignage nous rappelle que Dieu peut aussi répondre en fermant des portes. Si nos plans échouent, ce n’est pas toujours la faute du diable! Si une porte demeure fermée devant nous, ce n’est pas nécessairement un échec. La réponse de Dieu, parfois, est tout simplement “non”. Si vos fréquentations se terminent avant le mariage, c’est peut-être aussi la main de Dieu qui vous sépare, sachant que cette relation pourrait vous détruire. Jésus a demandé au Père d’éloigner la coupe qu’Il avait à boire, mais son Père ne l’a pas fait (Matthieu 26.39). Paul a demandé à Dieu de le délivrer d’une de ses faiblesses, et il a reçu un refus de Dieu (2 Corinthiens 12.8-9).
Prenons le temps ici de préciser que Dieu ne répond jamais “non” à une guérison. Il ne veut pas voir ses enfants souffrir. Dieu ne veut pas non plus que ses enfants soient dans une pauvreté telle qu’ils ne peuvent pas se nourrir ou se vêtir. Notre Dieu n’est pas cruel. Il est possible que nous vivions un temps de disette, comme Paul (Philippiens 4:12), mais Il ne laissera pas ses enfants mourir de faim (Psaumes 34:10 LSG). Il est possible que nous ressentions quelques faiblesses, mais Dieu ne veut pas que ses enfants souffrent d’un cancer.
Alors, comment savoir si nous devons persister devant une porte close, ou si nous devons remercier Dieu pour cette fermeture? Pour cela, il faut être à l’écoute du St-Esprit, ce qui demande de la pratique. Cela commence par une lecture attentive de la Parole de Dieu pour que nous puissions y recevoir des promesses solides. En reconnaissant la Présence de Dieu dans tous les détails de notre vie, nous devenons plus alertes à ce qu’Il désire vraiment. Si nous apprenons à connaître sa volonté dans de petites choses dans notre vie, Il nous conduira dans de plus gros projets pour sa gloire et nous pourrons mieux discerner sa direction. “Son maître lui dit: C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître” (Matthieu 25:21 LSG).
Devant des portes fermées, il est d’abord primordial d’en parler avec Dieu. Vous pouvez tout simplement Lui demander si c’est Lui qui ferme ces portes ou si c’est l’ennemi qui met des embûches. Parfois, c’est aussi de notre propre faute si la situation n’avance pas! Dieu vous répondra par sa Parole ou par une paix inexplicable. Si Dieu vous confirme que derrière la porte close est la réponse que vous cherchez, eh bien continuez à frapper et à prendre autorité. Si Dieu vous dit que la porte demeure fermée par votre faute, Il vous dira aussi quoi faire pour changer. Mais ne soyez pas déçus si Dieu ne suit pas vos plans! Si Dieu vous fait prendre une autre direction, Il sait ce qu’Il fait! Faites-Lui confiance!