Les docteurs ne viennent pas sonner à notre porte pour nous soigner. Nous devons aller à eux si nous ne nous sentons pas bien. Il en va de même pour tous nos défis. Nous ne pouvons pas espérer avoir de l’aide si nous n’en faisons pas la demande.
Pour avoir de l’aide, la première étape est de réaliser que nous en avons besoin. Nous jugeons souvent les autres pour ce qu’ils font de mal, mais il est bon de prendre le temps de s’examiner. “Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère” (Matthieu 7.3-5 LSG).
Parfois, nous sommes tellement occupés avec nos activités mondaines ou nos divertissements, que nous ne réalisons pas que nous sommes dans une pente descendante spirituellement. Nous avons du plaisir à regarder cette nouvelle série sur notre plateforme de diffusion en continu, et nous ne réalisons pas que notre homme intérieur est affamé. “Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu” (Apocalypse 3.17 LSG). Tant que nous ne réalisons pas que nous avons faim, nous n’irons pas nous nourrir.
Quand commençons-nous à réaliser que quelque chose ne va pas? Lorsque nous sommes embourbés dans un nuage noir. Nos émotions négatives, et même l’inquiétude, peuvent nous aider à identifier un malaise plus grand. Si nos pensées sont envahies par des désirs sexuels et que nous commençons à les nourrir en nous tournant vers la pornographie ou la masturbation, cela devrait nous envoyer un signal clair que notre esprit est en train de se noyer, et qu’il faut crier “au secours”. Si ce que nous lisons dans la Parole de Dieu ne produit plus aucun fruit, ne nous inspire pas à grandir spirituellement, c’est que la terre de notre cœur a besoin d’être arrosée.
Une fois que nous réalisons notre besoin d’aide, nous devons d’abord nous tourner vers Dieu. Notre chair préfère se cacher, comme l’ont fait Adam et Ève, après avoir péché dans le Jardin d’Eden. Mais Dieu veut au contraire avoir une relation ouverte avec nous et que nous puissions lui confesser nos péchés et lui demander son aide. “Venez et plaidons! dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine” (Ésaïe 1.18 LSG). Nous pouvons Lui parler et écouter sa réponse en lisant notre Bible ou des livres chrétiens qui abordent le sujet de notre souffrance.
Or, parfois, nous n’arriverons pas à nous sortir de notre bourbier par nous-mêmes. La vie chrétienne n’a jamais été pensée comme une marche solitaire. Même Jésus était entouré de douze apôtres. Nous avons besoin les uns des autres. Et pour cela, pas besoin d’avoir un ami “pasteur”! Nous sommes tous appelés à nous édifier l’un l’autre, à nous soutenir, à nous pardonner. En fait, nous devrions même avoir des amis chrétiens à qui nous serons redevables de notre âme. “Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité” (Jacques 5.16 BDS). Imaginez… Vous téléphonez à votre ami chrétien et vous lui demandez comment va-t-il, et ensuite, vous lui demandez quel péché il a commis cette semaine, et vous lui confessez ensuite les vôtres. Étrange? Eh bien cela ne devrait pas l’être. C’est même un pas dans la bonne direction pour devenir plus mature en Christ.
Le terrain préféré de l’ennemi est le secret. Dans un temps de pandémie, où nous sommes forcés d’ être seuls à la maison, nous pouvons facilement nous refroidir dans notre foi et nous tourner vers des habitudes destructrices pour notre âme. Après tout, personne ne nous voit. Mais ne prenons pas cette avenue. Au contraire, protégeons notre foi et grandissons même en maturité en choisissant de garder contact, et même d’être redevables, à de bons amis chrétiens.