Nous savons ce que Dieu attend de nous, mais devant des désirs pressants (comme celui d’être en couple!), nous perdons parfois le désir de rester fidèle à Dieu. Coup d’œil aux raisons pour lesquelles nous restons dans la sainteté.
“Donne-moi ce bol de lentilles, sinon je vais mourir!”, a pressé Esaü. Il revenait des champs, il était affamé et ses yeux étaient rivés sur la marmite. Plus rien ne comptait pour lui. Nous avons tous des moments semblables. La solitude nous pèse et nous voulons un(e) partenaire tout de suite! Nous regardons les années s’écouler, notre corps vieillir et nous devenons tout aussi pessimiste. “Je ne veux pas mourir célibataire!” ou sans enfant. Nous ne voyons que notre désir; notre faim émotionnelle nous aveugle.
Puis vient la proposition. “Jacob dit: Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse” (Genèse 25.31 LSG). “Je connais une belle célibataire, mais elle ne croit pas en Dieu…” Ou nous commençons à envisager une aventure d’une nuit ou l’insémination artificielle seulement pour tomber enceinte. Une proposition pour satisfaire un besoin pressant qui nous demande toutefois d’abandonner notre position en Christ.
Esaü a immédiatement accepté, sans y réfléchir. Et la conséquence n’a pas été immédiate. C’est plusieurs années plus tard qu’Esaü a perdu la bénédiction paternelle, il s’est retrouvé errant et serviteur de son frère (Genèse 27.39-40). Lorsque nous cédons, nous ne voyons pas toujours la conséquence immédiate. Notre désir est satisfait et nous poursuivons notre vie sans regret. C’est souvent plusieurs années plus tard, alors que nous ne pouvons plus revenir en arrière, que nous réalisons tout ce que nous avons perdu à accepter cette solution momentanée, hors de la volonté de Dieu. Lorsque nous regardons un autre célibataire de notre église qui fait ce mauvais choix, et que nous voyons qu’il ne subit aucune conséquence immédiate (il a l’air très heureux avec sa femme athée), nous sommes confus et même tentés de faire de même.
Le problème ici est que nous regardons les exigences de Dieu comme répressives au lieu de les voir comme protectrices. Nous regardons notre appétit au lieu de regarder notre position en Christ. Nous regardons les responsabilités de notre salut au lieu de regarder nos privilèges. Alors, parlons-en! Quels sont les privilèges d’être un enfant de Dieu? -Nous avons un accès inconditionnel au Père; Il est notre “Abba”, qui prend plaisir à passer du temps avec nous (Romains 8.15); -Nous ne sommes plus seuls : nous avons des frères, des soeurs, des mères qui nous aident, nous encouragent, nous édifient (Luc 8.21, Éphésiens 2:19); -Nous sommes co-héritiers de la vie éternelle et des promesses (Romains 8:17, Hébreux 6:12); -Nous avons l’autorité sur le péché, nous ne sommes plus des esclaves (Romains 6:6); -Nous avons le Saint-Esprit avec nous : sa puissance, son réconfort et toutes ses vertus (Actes 1:8, Jean 14.26, Galates 5.22);
Et bien d’autres! Dieu nous partage ses secrets et sa sagesse, nous couvre de son amour et son pardon, nous équipe pour accomplir une œuvre importante pour le Royaume. Pour pouvoir résister aux tentations et rester dans la sainteté, nous devons garder nos yeux sur nos privilèges, sur les bénédictions que nous avons en tant qu’enfant de Dieu. Comme Moïse quoi! “Regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération” (Hébreux 11:26 LSG). Si votre corps et vos émotions ont faim, c’est peut-être parce que votre esprit l’est encore plus. Allez dévorer la Parole de Dieu, faites un festin de ses promesses, et vous verrez alors avec une vision plus claire.