Lorsque nous donnons notre vie à Dieu, non seulement nous sommes libérés de la mort éternelle, mais nous héritons de toutes sortes de promesses. Cela devrait nous rendre rayonnants! Pourtant, certains chrétiens marchent encore le visage triste.
La Bible a plusieurs façons d’expliquer notre nouvelle vie. Nous étions morts, nous sommes revenus à la vie (Éphésiens 2:5). Nous étions esclaves, nous sommes maintenant enfants de Dieu (Romains 8:15). Nous étions dans les ténèbres, nous sommes maintenant dans la lumière. “Car si autrefois vous étiez ténèbres, maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Conduisez-vous comme des enfants de lumière (Éphésiens 5:8 LSG)”. Bref, nous ne sommes plus comme le monde perdu, nous sommes une race différente, et notre différence devrait être évidente!
Ceux qui ne sont pas sauvés n’ont pas un Père infiniment riche qui pourvoit à leurs besoins (Philippiens 4:19). Ils doivent donc faire toutes sortes de manigances, accepter toutes sortes de contrats douteux, de s’enliser dans toutes sortes de dettes pour arriver à obtenir tout ce que leur chair désire. Les enfants de Dieu n’ont pas d’inquiétude financière. Ils se contentent de ce qu’ils ont et lorsqu’ils ont besoin d’un miracle financier, ils savent que Dieu ne les abandonnera pas. “Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent, contentez-vous de ce que vous avez. En effet, Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas” (Hébreux 13:5 LSG).
Ceux qui ne sont pas sauvés n’ont rien pour combler leur solitude. Tous les célibataires peuvent vivre des soirées où ils sont seuls, mais ceux qui n’ont pas l’Esprit de Dieu ressentent un vide impossible à combler. Ils n’ont pas l’oreille attentive de leur Père céleste (Psaumes 116:2), ils n’ont pas une communauté qui les supporte (Éphésiens 4:2) et ils n’ont pas l’espoir qu’une intervention surnaturelle vienne répondre à leurs besoins (Ésaïe 43:19).
Ceux qui ne sont pas sauvés réalisent leur impuissance face à leurs circonstances et vivent dans le découragement. Ils ressentent des manques et vivent dans la faim. Ils échouent des défis de la vie et vivent dans la tristesse. Mais pas les enfants de Dieu! Ces derniers peuvent tomber et se relever (Jacques 5:15), et ils peuvent se réfugier dans une tour fortifiée (Psaumes 9:10).
Ceux qui ne sont pas sauvés n’ont pas l’espoir d’une vie au paradis. Ils vivent donc dans la peur de mourir et dans la peur d’être victime de toutes sortes de mésaventures. Mais pas ceux qui ont donné leur vie à Christ. Nous savons que notre vie est entre ses mains (Psaumes 55:23), que rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu (Romains 8:38-39) et que rien ne peut enlever notre nom du livre de vie (Apocalypse 3:5).
Alors, comment se fait-il que des célibataires chrétiens marchent encore avec une attitude défaitiste? Comment des enfants de Dieu peuvent-ils être encore en train de chercher des solutions douteuses pour résoudre leurs problèmes? Pourquoi, maintenant que nous sommes nés de nouveau, serions-nous encore en train de vivre dans la peur, l’inquiétude, le découragement, la solitude ou la condamnation? À quoi nous sert notre salut si nous marchons comme le monde? Non seulement si nous marchons dans la luxure et la convoitise, mais aussi si nous marchons encore dans le découragement et l’inquiétude? Nous sommes supposés être différents du monde. Non seulement nous sommes supposés agir différemment, ne pas suivre notre chair, mais nous devrions aussi être rayonnants de joie et remplis d’espoir (Proverbes 31:25).
Notre salut devrait être attirant aux yeux des non-croyants. Nous devrions donner soif à notre entourage, comme le fait le sel. “Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et piétiné par les hommes” (Matthieu 5:13 LSG). Si votre salut ne vous sert à rien, il y a quelque chose qui cloche! Si votre salut ne vous aide pas à relever la tête même dans votre célibat, il est temps de vous rapprocher de Dieu et de Le remettre sur le trône de votre cœur.