Nous chantons de beaux cantiques à notre Dieu, lui disant que nous nous abandonnons à Lui, qu’Il est notre roi. Mais au quotidien, est-il vraiment notre Dieu ou seulement une source parmi tant d’autres?

C’est un des versets de base lorsque nous annonçons le plan du salut. “Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi” (Jean 14:6 LSG). Nous sommes tous d’accord qu’il n’y a pas d’autres moyens d’être sauvé, aucun autre moyen d’accéder à la vie éternelle que par Jésus. C’est seulement en reconnaissant notre état déchu et en acceptant son sacrifice à la croix comme notre chemin à suivre que nous pouvons éviter l’enfer. Or, ce principe qui s’applique au salut, s’applique à tous les autres domaines de notre vie! Jésus n’est pas seulement le Sauveur pour notre esprit, Il n’est pas seulement le Seigneur de notre vie spirituelle, Il l’est pour tout notre être, pour tous les domaines de notre vie.

Si nous laissons Dieu régner sur notre vie spirituelle, mais que nous gardons le règne sur nos finances, sur notre vie amoureuse, sur nos divertissements, nous ne pouvons plus dire qu’Il est notre Dieu. Nous le traitons plutôt comme un dieu parmi d’autres dans notre vie. Un peu comme les Grecs qui ont été évangélisés par Paul. “Comme Paul les attendait à Athènes, il sentait au dedans de lui son esprit s’irriter, à la vue de cette ville pleine d’idoles” (Actes 17:16 LSG). Il a d’ailleurs utilisé leurs coutumes pour leur présenter Christ. “Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j’ai même découvert un autel avec cette inscription: A un dieu inconnu! Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce” (Actes 17:23 LSG).

Ce peuple vivait avec plusieurs divinités. Ainsi, s’ils avaient besoin d’aide pour avoir des enfants, ils faisaient appel au dieu de la fécondité. S’ils avaient besoin d’aide à la navigation, ils se tournaient vers le dieu de la mer. Il y avait un dieu pour l’amour, pour la guerre, pour le commerce, etc. Plusieurs dieux pouvaient combler les mêmes besoins, donc si la prière à un dieu n’était pas répondue, les Grecs pouvaient essayer avec un autre dieu. Lorsque Paul leur a annoncé qu’il n’y avait qu’un seul Dieu, ce message était révolutionnaire. Cela était même un peu inquiétant pour eux parce que s’il n’y a qu’un seul Dieu, cela signifie qu’il n’y pas d’autres options. S’il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y a pas de plan B si notre prière n’est pas exaucée. En sortant de l’Égypte, les Israélites aussi avaient été placés devant le même défi lorsqu’ils ont reçu les 10 commandements (Exode 20).

Aujourd’hui, nous n’avons plus vraiment de petites statuettes dans nos maisons auxquelles nous faisons des sacrifices pour obtenir des faveurs. Mais parfois, notre coeur est encore divisé. Nous prions Dieu pour qu’Il supporte un de nos projets financiers, mais lorsqu’Il ne nous donne pas l’argent que nous avons demandé, nous nous tournons vers des créanciers. Nous prions Dieu pour trouver un(e) partenaire de vie, et si le résultat n’apparaît pas dans un délai raisonnable, nous allons chercher un(e) partenaire dans toutes sortes d’endroits qui ne glorifient pas notre Seigneur. Nous avons bien sûr des pas à faire, nous sommes co-ouvriers avec Christ, mais nous devons faire les pas que Dieu nous dit de faire, et non pas seulement prier que Dieu bénisse tous les plans que nous faisons. Après tout, nous sommes à son service, et non le contraire!

Avoir Dieu comme roi de notre vie, c’est d’abandonner tous nos plans B. C’est aussi de le consulter pour tous les domaines de notre vie, pas seulement le dimanche matin.