Combien de temps nous reste-t-il à vivre? Quand sera-t-il enfin temps de faire ce que nous sommes censés faire? Combien de temps allons-nous laisser Dieu attendre avant de faire la mission qu’Il nous a donnée?
Nous regardons souvent notre liste de choses à faire et choisissons les choses que nous devons faire aujourd’hui, et le reste peut bien attendre demain… le mois prochain… éventuellement! Mais choisissons-nous correctement nos priorités ou cherchons-nous la meilleure façon de servir nos propres intérêts? David avait eu cette profonde réalisation de sa vie : nos vies sont courtes, alors que devons-nous faire? (Psaumes 39:4-5) Il nous faut être sage. C’est ce que David a demandé en prière (Psaumes 90:12). Salomon nous a aussi rappelé que la sagesse est bonne pour nos vies et nos âmes (Proverbes 19:8), et Paul nous conseille de faire attention à notre façon de vivre et d’être sages (Éphésiens 5:15-17 et Colossiens 4:5).
Or, être sage ne signifie pas nécessairement de tout planifier et de décider de l’ordre dans lequel nous allons faire nos activités. Nous ne savons pas ce qui se passera demain, le mois prochain ou l’année prochaine (Jacques 4:13-17). Cependant, nous pouvons compter sur Dieu parce qu’Il connaît tout, ce qui est bien et ce qui l’est moins; tout ce qui se produira dans le futur (Matthieu 6:24-34). Alors, lorsque Dieu nous met à coeur de faire quelque chose, et que nous repoussons cette oeuvre encore et encore, c’est une forme de péché, comme le dit Jacques 4:17. Sachant cela, que pouvons-nous faire?
Une chose que nous pouvons commencer à faire aujourd’hui est de détourner nos yeux du monde et de les mettre sur Jésus. C’est un exercice d’introspection que nous devrions faire chaque jour. “Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu” (Hébreux 12:1-2 LSG). Nous devons garder nos yeux fixés sur Jésus, courir dans la carrière qui nous est ouverte, et non pas regarder nos propres intérêts et à courir poussé par les autres autour de nous. Notre course doit être celle que Dieu a préparée pour nous. Paul nous rappelle de ne pas perdre de temps à des œuvres infructueuses (Ephésiens 5:11), mais plutôt à être productifs en construisant Son Royaume et en prenant soin de ce qu’il désire le plus : les gens. Lorsque nous nous engageons à le faire quotidiennement, nous devenons davantage comme Jésus et nous savons quelle est la volonté de Dieu pour nos vies (Romains 12 :1-2). Jésus voulait faire la volonté du Père encore plus que de manger ou boire (Jean 4:33-40). Il nous fait savoir que nous sommes invités à rejoindre le plan de Dieu. Son plan n’a pas commencé avec nous et continuera après nous.
Alors, que pouvons-nous prévoir de faire demain, le mois prochain et l’année prochaine? Nous devons nous discipliner. Il faut choisir de garder nos yeux sur Jésus chaque jour. Il faut suivre les douces inspirations et les conseils du Saint-Esprit, et apprécier le travail que le Père nous a donné aujourd’hui (Ecclésiaste 2:24-26). Jésus est mort pour que nous puissions avoir une vraie vie avec Dieu (Romains 6:10-14) et ne pas lutter avec toutes les choses terribles qui pourraient arriver dans cette vie. S’inquiéter de ce qui pourrait arriver, des changements dans les nations, la culture, l’état de nos relations, est peine perdue. S’inquiéter ne fait que multiplier nos problèmes, car nous perdons notre temps à y penser et repenser, et souvent, ces scénarios inquiétants dans notre tête ne se produisent même pas (Matthieu 6:24-34).
Jésus nous appelle à lui parce qu’il a nos meilleurs intérêts à cœur. Il veut prendre soin de nous et nous voir prospérer (Matthieu 11:28-30). Ne perdons pas de temps avec ce que nous voyons autour de nous, mais avançons là où Jésus nous emmène.