Nous pensons rarement à notre mort, nous faisons tout pour l’éviter! Mais parfois, il est bon de s’arrêter et d’examiner la direction de notre vie. Si elle s’éteignait maintenant, serions-nous satisfaits de ce que nous laissons derrière nous?
Lorsque Paul écrit à Timothée, il sait que ses jours sont comptés. “Pour ma part, en effet, je suis déjà comme sacrifié et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée. Le Seigneur, le juste juge, me la remettra ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront attendu avec amour sa venue” (2 Timothée 4:6-8 SG21). Paul a travaillé fort pour faire grandir le Royaume de Dieu. Il a livré un combat contre lui-même et contre les critiques religieuses. Il s’est donné des objectifs et il a atteint la plupart d’entre eux. Et par-dessus tout, il est resté proche du cœur de Dieu, il n’a pas abandonné l’espoir de revoir son Sauveur face à face. Serions-nous capable de déclarer la même chose si nous devions partir aujourd’hui?
Notre mission est de faire grandir le Royaume de Dieu. Nous faisons cela par nos paroles et nos actions, mais aussi, parfois, en étant simplement un témoignage vivant de la présence de Christ à travers nous. “Est-ce que j’ai été un bon représentant de Christ?” Nous ne sommes pas parfaits, évidemment. Nous avons eu des excès de colère, nous avons agit par jalousie ou par cupidité; mais avons-nous été assez proches du cœur de Dieu pour s’humilier et avouer notre inconduite? “Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons un jour n’a pas encore été révélé. Mais nous savons que, lorsque Christ apparaîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. Toute personne qui possède cette espérance en lui se purifie comme lui-même est pur” (1 Jean 3:2-3 SG21).
Pour notre sanctification, Dieu met plusieurs outils devant nous. Nous avons l’église locale, où le travail en équipe avec d’autres chrétiens peut exercer notre patience et tolérance. Nous avons toutes les tempêtes de ce monde qui nous enseignent la persévérance (Jacques 1:2-3). Nous vivons entourés de pécheurs, pour pratiquer notre miséricorde et compassion. Et pour certains d’entre nous, nous avons aussi le mariage qui nous apprend à nous sacrifier et à pardonner. Si notre vie se terminait aujourd’hui, pourrions-nous dire avec satisfaction que nous avons utilisé tous les outils que Dieu nous a donnés pour ressembler davantage à Christ?
Pourrons-nous déclarer comme Paul, que même si nos désirs n’ont pas tous été répondus, que cela ne nous a pas fait chanceler dans notre foi? Que nous n’avons pas changé nos standards ou notre dévotion pour notre propre gain? En se comparant à l’an passé, par exemple, est-ce que notre foi a grandi (2 Corinthiens 3:18), est-ce que nous nous sentons plus près de notre Père?
Si nous ne pensons pas être capable de déclarer ce que Paul a dit à la fin de sa vie, c’est peut-être parce que nous sommes égarés de l’essentiel. “Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas: ‘Que mangerons-nous? Que boirons-nous? Avec quoi nous habillerons-nous?’ En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples qui le recherchent. Or, votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus” (Matthieu 6:31-33 SG21).