Durant une réunion de prière, en 1865, Elvina Hall a écrit un poème inspiré par la puissance rédemptrice du sacrifice de Christ. Ses écrits jumelés à la musique de John Grape, l’organiste de l’église, est devenu une hymne libératrice.
Plusieurs passages dans le Nouveau Testament parle de la purification qui nous est offerte lorsque nous acceptons le sacrifice de Christ à la croix. Lorsque nous échangeons notre vie avec la sienne, nous recevons le pardon de nos péchés. La beauté de cette histoire, c’est que le pardon de Dieu est offert à tous : peu importe le parcours. Peu importe le nombre de relations chaotiques, peu importe la gravité des péchés que nous avons faits, rien n’échappe à la puissance de cet acte de rédemption. Nous ne pouvons rien faire pour le mériter : Il a payé le prix ultime avant même notre naissance et donc avant même nos offenses.
“En effet, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé. A peine mourrait-on pour un juste; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien. Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous: alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous” (Romains 5:6-8 SG21).
L’effet de son sacrifice ne s’arrête pas au jour de notre salut. Même lorsque notre nom est écrit dans le livre de vie, il nous arrive encore de céder aux tentations de la chair, de prendre une direction qui n’est pas dans la volonté de Dieu. Bien que les conséquences de notre égarement momentané peuvent être douloureuses, si nous sommes sincères, nous pouvons courir au pied de la croix pour nous couvrir du sang de l’Agneau et reprendre le bon chemin. “Mes petits enfants, je vous écris cela afin que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier” (1 Jean 2:1-2 SG21).
Donc, même si nous avons fait de mauvais choix dans nos relations amoureuses; même si nous avons cédé à certaines tentations pendant nos fréquentations, il n’est jamais trop tard pour recommencer. Nous ne sommes jamais trop loin de sa grâce et de son pardon. Notre réputation sera peut-être ternie, mais ce n’est pas notre réputation qui nous donne accès au Père, c’est le sang de Jésus.
L’apôtre Paul va même plus loin dans sa lettre aux Hébreux. “Or là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus à présenter d’offrande pour le péché. Ainsi, frères et sœurs, nous avons par le sang de Jésus l’assurance d’un libre accès au sanctuaire” (Hébreux 10:18-19 SG21). Jésus n’a pas seulement effacé nos péchés, Il nous a ouvert un nouveau chemin pour marcher sans péché. Il n’a pas seulement effacé les taches sur notre habit, Il nous a donné un nouvel habit. Grâce au St-Esprit, nous ne sommes plus esclaves de nos désirs, nous avons l’autorité sur notre corps et nous pouvons dire non aux tentations. En marchant dans notre nouvelle identité, nous pouvons vivre sans péché. C’est aussi ce qu’a enseigné l’apôtre Jean. “Nous savons que, si quelqu’un est né de Dieu, il ne pèche pas. Au contraire, celui qui est né de Dieu se garde lui-même et le mauvais ne le touche pas. Nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est sous la puissance du mal, mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et nous a donné l’intelligence pour connaître le vrai Dieu; et nous sommes unis au vrai Dieu si nous sommes unis à son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle” (1 Jean 5:18-20 SG21).
Jésus a tout payé et marcher dans la sainteté est possible. Ce n’est pas en suivant une liste d’interdits que nous avons une bonne conscience, mais c’est tout simplement en marchant avec le St-Esprit. Comme un enfant qui apprend à marcher en tombant souvent, nous allons avoir besoin de sa grâce dans notre parcours. Mais sa sagesse est là, son sang est encore efficace et le chemin est encore devant nous. Refusons le défaitisme et avançons en nouveauté de vie.