Nous voulons tous que Dieu règle nos problèmes et enlève nos souffrances. Mais parfois, ce que Dieu retire de notre vie est une personne, un bien matériel ou une activité que nous aimions beaucoup. Mais grâce à notre berger, nous ne manquerons de rien.
“Mais je l’aimais mon arrière-grand-mère, pourquoi est-elle décédée”, pleurait ma fille. Elle avait 95 ans et avait vécu une très belle vie. Il était temps pour elle d’aller rejoindre son Sauveur. “Mais je l’aimais moi”, a rétorqué ma fille. L’amour que nous portons pour une personne n’est pas suffisante pour la garder en vie. C’est aussi le sentiment de plusieurs personnes veuves. Pourquoi leur partenaire de vie, l’être aimé, a dû partir alors qu’il ou elle était si aimé par sa famille. Il était un bon père, elle était une mère tendre. Pourquoi?
Il n’y a pas toujours de raisons pour expliquer le départ d’un être cher. La mort fait autant partie de notre existence que la vie. Nous ne cherchons pas à savoir “pourquoi” tel enfant est venu au monde. La naissance et la mort sont deux passages obligatoires dans la vie. L’Ecclésiaste l’avait bien compris. “Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: un temps pour naître, et un temps pour mourir” (Ecclésiaste 3:1-2a LSG). Et le principe va de même pour certaines relations. Nous aimions beaucoup notre emploi, mais l’entreprise a fermé ses portes. Nous aimions beaucoup faire des activités sportives avec cet ami, mais il a déménagé. Cette épicerie familiale qui nous a vus grandir sera détruite pour la construction de nouveaux logements.
Si parfois Dieu n’a pas eu son mot à dire dans la transformation de notre paysage, d’autres fois, c’est Lui qui permet que de bonnes choses quittent notre vie. Jésus a fait beaucoup de bien à ses contemporains, mais c’était quand même la volonté de Dieu que Son fils soit crucifié pour nous. Nous pouvons être très heureux dans un service à notre église, mais Dieu nous demande de cesser cette activité pour entreprendre de nouveaux défis. C’est le principe de l’émondage que Christ a parlé dans ses enseignements. “Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit” (Jean 15:2 LSG). Dieu retire ce qui est mauvais de notre vie, mais même ce qui est bon, Dieu peut en couper une partie pour que notre vie soit encore plus utile à son œuvre.
Certains chrétiens n’arrivent pas à entrer dans leur appel, dans le plan de Dieu pour leur vie, parce qu’ils sont trop occupés à faire de bonnes choses autour d’eux. Ils aident leurs parents, ils font du bénévolat dans leur communauté, ils servent dans tous les ministères à leur église. Mais ils n’ont pas le temps de prendre soin d’eux-mêmes. Ils sont trop occupés à faire DES bonnes choses, qu’ils n’ont pas le temps de faire LES bonnes choses que Dieu a prévu pour eux (Luc 10:40-42). C’est aussi la raison pour laquelle certains célibataires n’arrivent pas à trouver un partenaire de vie : ils font beaucoup de bonnes choses, mais ils ne sont pas au bon endroit. Il faut apprendre à écouter la voix de Dieu et à parfois abandonner de bonnes choses pour marcher dans la volonté de Dieu.
Nous devons parfois nous battre spirituellement pour ne pas perdre une bénédiction de Dieu, mais à d’autres moments, il ne faut pas avoir peur de laisser partir une source de joie pour avancer dans son plan parfait. Même s’il reste encore de bonnes herbes dans le pré, notre berger veut peut-être nous guider dans un meilleur pâturage. Et si nous acceptons de le suivre, même lorsqu’il nous faut sacrifier l’objet de notre affection, nous savons que nous ne manquerons jamais de rien (Psaumes 23).