La vie peut défiler si rapidement que nous oublions parfois qui nous sommes vraiment. Nous prenons toutes sortes de titres que nous croyons être importants. Pourtant, c’est notre identité en Christ qui fait taire nos inquiétudes.
Lorsque les gens se présentent, ils utilisent souvent un titre quelconque pour parler d’eux. Parmi les titres préférés, il y a le titre professionnel (médecin, professeur, assistant), le titre social (père, mère, époux ou épouse) et dans le milieu chrétien, le titre de service (pasteur, diacre, chantre). S’il n’y a rien de mal dans ces titres, qui sont effectivement un bon moyen de décrire nos activités, il est parfois nécessaire de s’arrêter et de se rappeler notre identité en Christ. C’est en effet ce que Dieu dit de nous qui peut faire une différence devant nos défis.
Devant des soucis financiers, par exemple, notre titre professionnel peut parfois aider (pour avoir un prêt, par exemple), mais comme nous pouvons perdre notre emploi à tout moment, nous ne pouvons donc pas y mettre toute notre confiance. Par contre, si nous utilisons notre titre d’enfant de Dieu, nous savons que notre Père ne change pas et que ses ressources ne sont pas limitées (Philippiens 4:19). Devant un défi financier, si nous nous rappelons que nous sommes d’abord et avant tout un enfant de Dieu, les inquiétudes vont disparaître et la sagesse va naître. Dieu pourvoit effectivement aux besoins de ses enfants, mais Il donne aussi sa sagesse pour que nous ne surconsommions pas et que nous trouvions les bonnes opportunités. Le titre “enfant de Dieu” vient avec une sécurité et une responsabilité.
Devant des problèmes de santé, les titres professionnels ou sociaux ne changeront pas grand chose. Mais lorsque nous nous rappelons notre identité en Christ, nous avons la force de combattre spirituellement. Dieu ne peut pas tomber malade, alors si nous sommes enfants de Dieu, nous n’avons pas à accepter ces souffrances. Nous devons apprendre de ces circonstances, faire les changements nécessaires, mais ne pas accepter un diagnostic comme étant final. Après tout, nous sommes enfants de Dieu.
Dans cette même ordre d’idées, se rappeler notre titre d’enfant de Dieu peut nous faire un grand bien lorsque notre célibat pèse lourd sur notre âme. Devant tous nos défauts, ceux qui nous croyons être responsables de notre état, nous pouvons déclarer notre identité en Christ. “Je suis laid, je suis gros, je suis pauvre…” sont des arguments qui deviennent sans importance devant “Je suis un enfant de Dieu”. Nous pouvons bien sûr travailler sur notre apparence, sur notre santé et nos finances, mais lorsque nous nous rappelons que par-dessus tout, nous sommes enfant de Dieu, nous nous rappelons que notre Père à notre bien à coeur, qu’Il est le Dieu de l’impossible et que ses standards nous gardent dans la voie de la réussite.
Lorsque nous réalisons que certains rêves ne se réaliseront pas ou que nous avons l’impression d’avoir tout perdu, notre identité en Christ reste notre espoir infaillible. “Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur” (Romains 8:38-39 LSG). Faites l’exercice la prochaine fois où vous sentirez une inquiétude. Devant votre défi, dites à haute voix “Je suis enfant de Dieu”. Vous verrez une toute nouvelle perspective se présenter à vous.