Nous regardons les murs de notre chambre et nous commençons à rêver. Et si nous avions davantage de ceci, ou davantage de cela… Or, si nous croyons qu’avoir davantage nous mènera quelque part, nous devrions considérer l’histoire de Salomon.
Si vous avez déjà fait du vélo stationnaire, nous savons que peu importe combien nous pédalons, nous n’allons jamais nulle part. Et même si nous conduisons un vélo technologiquement avancé avec un moniteur affichant le terrain que nous sommes censés parcourir, un rapide coup d’œil autour de nous, nous rappelle que nous sommes sur une machine. Et nous sommes au même endroit où nous avons commencé.
C’est ce que la vie peut parfois paraître. Nous essayons toujours, mais il semble que nous n’allons nulle part. Salomon regardait la vie de cette façon. Il a écrit : “Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. (…) Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre” (Ecclésiaste 1:3-4,8 LSG). C’est une sombre manière de voir la vie. Mais tout au long de l’Ecclésiaste, Salomon utilise une expression qui nous aide à expliquer sa vision : “sous le soleil”.
Salomon parlait d’une vie horizontale, strictement humaine. Il regardait rarement au-dessus du soleil pour trouver des réponses. En d’autres termes, il ne regardait pas à Dieu. Au lieu de cela, il regardait horizontalement. Il regardait vers cette planète, vers ce monde, pour trouver des réponses. En conséquence, Salomon a décidé de suivre un cours accéléré sur le péché. Il était prêt à essayer tout ce qui était ici-bas. Il voulait les meilleurs divertissements au monde et la meilleure éducation que l’argent pouvait acheter. Et il voulait faire l’expérience d’un matérialisme illimité. Fondamentalement, Salomon voulait expérimenter tout ce qu’il y avait à expérimenter.
Et c’est là qu’il a commencé sa descente. Le compromis était le premier pas vers la chute de Salomon. Alors qu’il amassait une fortune, il commença aussi à collectionner des épouses. Bien que les Écritures mettent en garde contre cela, il ne pouvait tout simplement pas s’arrêter. Et un compromis en a amené un autre. Le diable est certainement méchant, mais il est aussi rusé. Il ne nous dit pas ce qu’il fait au début. Plutôt, il débute par une petite séduction. C’est exactement ce qui est arrivé à Salomon. Sa spirale descendante a commencé par une simple rationalisation et tragiquement, il a dérapé.
Comme pour tout le monde, lorsque quelqu’un tombe dans un péché grave, c’est parce qu’il a commencé par faire un compromis. Dans toutes les situations auxquelles nous pouvons penser, c’est comme ça que cela a commencé. Il est très rare que les gens s’éloignent de Dieu du jour au lendemain. Cela peut sembler être le cas, mais ce n’est pas le cas. Peut-être connaissions-nous quelqu’un qui était toujours à l’Église, puis il a soudainement disparu. Plus tard, nous avons découvert qu’ils étaient impliqués dans quelque chose qu’ils ne devraient pas faire. Nous pensions : “Je ne comprends pas. Je viens de les voir à l’Église”. Cependant, le compromis faisait probablement partie de leur vie depuis longtemps, et ils ont finalement cédé.
Lorsque nous vivons en regardant seulement le monde “sous le soleil”, nous perdons aussi notre optimisme. Salomon a écrit dans l’Ecclésiaste 1:9 : “Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil”. Quel contraste avec les paroles de Jérémie sur le même sujet : “Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande!” (Lamentations 3:22-23 LSG). Si nous vivons notre vie sans Dieu, même si nous avons tout ce que ce monde a à offrir, cela peut être carrément déprimant. Mais avec Dieu, nous nous réveillons chaque matin en sachant qu’il y a de nouvelles opportunités de l’adorer, de marcher avec Lui et de Le servir.
Salomon avait ce dont la plupart des gens ne font que rêver. Mais à la fin, cela s’est avéré être un cauchemar. Cela nous rappelle que si nous laissons Dieu hors de l’équation lorsque nous essayons de répondre aux besoins les plus profonds de notre vie, nous serons toujours vides.