Nous demandons à Dieu une solution particulière et c’est le silence. Nous pouvons même en arriver à questionner : “Il est où, Dieu?”. Personne ne peut expliquer toutes les raisons de ces silences, mais voici quelques pistes pour vous encourager.
D’abord, qu’est-ce que la Bible dit sur la prière? Dans 1 Jean 5:14-15, nous apprenons que Dieu nous écoute lorsque nous prions. Dans 1 Pierre 5:7, nous comprenons que Dieu est concerné, qu’Il a compassion de nous et veut prendre soin de nous. Et dans le Psaume 34:17-20, nous avons la confirmation que Dieu répond à nos prières; Il délivre ses justes. Mais voilà, parfois, nous avons l’impression que Dieu ne répond pas. Nous expérimentons le silence de Dieu.
Heureusement, nous ne sommes pas seuls à avoir ressenti ce silence. Jésus a reçu aussi un silence devant sa demande à Gethsémané. Dans Matthieu 26:36 à 46, Jésus prie, pleure, demande à ses amis de prier pour lui… aucune réponse. Le silence. Les 24 heures qui ont suivi ont même été pires que le jardin! Pas étonnant que Jésus a dit sur la croix : “Père, pourquoi m’as-tu abandonné” (Marc 15:34 LSG).
Mais de la même façon que Jésus nous a montré la voie à suivre dans tous les domaines, à la croix, Il nous a aussi montré quoi faire lorsque nous sommes face au silence de Dieu. Il ne faut pas se mettre à douter de soi, se dénigrer, douter des promesses de Dieu ou pire, douter de l’existence de Dieu! Il faut en arriver à dire la même chose que Jésus : “Père, entre tes mains, je remets mon esprit” (Luc 23:46 LSG). C’est ce que nous devons faire devant le silence de Dieu : s’abandonner à Lui. Nous devons passer de la question “Où es-tu Dieu?” à la déclaration “Je m’abandonne à toi”.
Qu’est-ce que le silence de Dieu peut vouloir dire? Peut-être que son silence veut dire “non”. Si nous n’avons pas la réponse à notre prière, c’est peut-être parce que ce n’est pas la volonté de Dieu pour notre vie. Même si nous pensons que notre prière est spirituelle, Dieu voit plus grand que notre besoin actuel.
Peut-être que le silence de Dieu veut dire “pas maintenant”. Parfois Dieu tarde dans l’accomplissement de ses promesses pour mieux nous préparer à conserver ses bénédictions. Si nous sommes un vaisseau brisé, nous ne pourrons pas retirer son eau vive. Le silence de Dieu n’est pas nécessairement un refus, mais peut-être une façon de nous encourager à nous préparer à la réponse attendue.
Souvent, le silence de Dieu est tout simplement une invitation à nous rapprocher de Lui (Psaumes 42:2-6 LSG) et à réévaluer nos priorités. Le silence de Dieu nous permet de sortir du matériel, des émotions, et d’entrer en communion avec Dieu. Le silence aide à taire tout, pour entendre Dieu. Un peu comme une mère qui ne répond pas à la question de son enfant. Parfois son silence, son regard, sont suffisants pour que l’enfant comprenne ce qu’il est supposé faire. Le silence de Dieu nous permet de nous connecter à son coeur, et souvent, c’est là que nous réalisons aussi que nous connaissons déjà sa réponse. “C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son coeur” (Osée 2:14 LSG).
Au lieu de croire que Dieu est silencieux parce qu’Il nous ignore, voyons dans le silence une invitation à nous rapprocher de Lui. Sans matériel, sans émotion, seulement une connexion esprit à esprit. C’est possiblement là que nous trouverons la bonne réponse à notre prière.