Certains hommes célibataires se plaignent que les femmes sont tellement indépendantes qu’ils ne se sentent pas les bienvenus. C’est vrai que cette attitude peut être repoussante, mais c’est aussi vrai qu’elles peuvent vivre sans un homme. Quel est le juste milieu?
Nous avons tous besoin les uns des autres. Dieu nous a créés comme des êtres sociaux. Même ceux qui ont une personnalité introvertie ont besoin de quelques contacts humains à un certain moment. Dire que nous n’avons besoin de personne est bien sûr une affirmation exagérée. Nous sommes, tous ensemble, le Corps de Christ, chacun avec sa fonction, pour se soutenir les uns les autres.
Certaines femmes clament haut et fort qu’elles n’ont pas besoin d’hommes pour vivre. Et celles qui le répètent à qui veut l’entendre le font parfois avec une attitude dénigrante envers les hommes. Elles ne veulent pas être vues comme faibles et sans défense. Elles sont fortes et indépendantes, et tiennent à le faire savoir. Ce n’est donc pas exactement cette phrase qui repousse les hommes célibataires, mais l’attitude derrière cette affirmation. Personne n’aime se sentir inutile ou insignifiant. Les femmes qui affichent cette arrogance n’ont pas à s’étonner si elles restent célibataires! C’est effectivement une attitude qui détruit le pont social vers un autre individu.
Mais l’affirmation elle-même n’est pas fausse. Une femme peut très bien vivre sans se marier. Comme tous les célibataires, certains désirs de la femme ne seront pas rencontrés, mais Dieu va toujours prendre soin de rencontrer tous les besoins de ses enfants. Il porte même une attention particulière aux gens seuls, sachant très bien qu’ils dépendent encore plus de Lui. Bien des femmes vivent beaucoup plus longtemps que leur époux : elles ne meurent pas dès qu’il décède, donc la preuve est là : une femme n’a pas besoin d’homme pour vivre.
Les hommes doivent garder cette réalité en tête lorsqu’ils approchent une femme et ne pas en être insulté. Oui, la femme peut très bien vivre sans homme, alors si elle préfère partager sa vie avec un homme, il doit recevoir cette attention comme un privilège. Si une femme dit avoir besoin d’un homme pour vivre, qu’elle est démunie à vivre seule, cela ne mènera pas à une relation saine et cela aussi devrait repousser un homme. Bien que l’homme ait reçu le don de Dieu d’être le responsable de son foyer, Dieu ne lui a pas délégué son pouvoir de salut! C’est Jésus le Sauveur et non pas l’homme. Dieu a donné des dons et des talents autant aux femmes qu’aux hommes; si une femme poursuit son appel, qu’elle s’occupe bien de ses affaires, cela ne veut pas dire qu’elle préfère rester seule. Cela signifie qu’elle sera une bénédiction pour son futur époux, parce qu’il n’aura pas à toujours prendre soin d’elle et à la sauver des tempêtes. Elle se tiendra debout à ses côtés et sera une aide précieuse pour lui (Proverbes 31). L’homme ne devrait pas avoir peur d’une femme indépendante, mais plutôt voir cela comme une bénédiction.
Alors, comment une femme peut démontrer qu’elle est indépendante sans repousser les intérêts d’un homme? En prenant la position que Dieu a donné à la femme depuis le début de la création : être une aide. Un des antidotes contre l’arrogance de l’indépendance est d’aider notre entourage, de mettre nos forces au service des autres. Pour une femme, c’est aussi de valoriser les forces de l’homme. Même célibataire, c’est d’élever et respecter les hommes. Être indépendante ne signifie pas rejeter les autres. Même si nous réussissons à être en paix au quotidien et que nos affaires sont en ordre, nous avons tous des faiblesses. Avoir l’humilité de reconnaître nos faiblesses et erreurs est un autre bon antidote à l’arrogance de l’indépendance.